Configuration de votre affichage
Vous avez activé le mode de configuration de l'affichage qui permet de sélectionner les informations que vous souhaitez afficher sur la fiche substance. Une fois que vous aurez sélectionné les rubriques à afficher, vous pouvez revenir au mode de consultation de la fiche substance en cliquant à nouveau sur le bouton de filtrage.
Cis-dichloroéthylene (156-59-2)
Introduction
Dernière vérification le 29/03/2024
Dans la période transitoire de mise en cohérence des données du portail, les informations présentées pour cette substance peuvent ne pas être totalement à jour. Nous vous invitons à consulter la substance mère de cette famille : Dichloroéthylènes
Informations générales
Dernière vérification le 29/03/2024
Identification
Numero CAS
156-59-2
Nom scientifique (FR)
cis-Dichloroéthylene
Nom scientifique (EN)
Autres dénominations scientifiques (FR)
Autres dénominations scientifiques (Autre langues)
Code EC
205-859-7
Code SANDRE
1456
Numéro CIPAC
-
Formule chimique brute
\(\ce{ C2H2Cl2 }\)
Code InChlKey
Code SMILES
C(=CCl)Cl
Familles
Familles chimiques
Classification CLP
Type de classification
Harmonisée
ATP insertion
CLP00
Description de la classification
Classification harmonisée selon réglement 1272/2008 ou CLP
Mention du danger - Code | H225 |
---|---|
Mention du danger - Texte | Liquide et vapeurs très inflammables |
Classe(s) de dangers | Liquides inflammables |
Libellé UE du danger | - |
Limites de concentration spécifique | - |
Facteur M | - |
Estimation de toxicité aigüe | - |
Mention du danger - Code | H332 |
---|---|
Mention du danger - Texte | Nocif par inhalation |
Classe(s) de dangers | Toxicité aiguë |
Libellé UE du danger | - |
Limites de concentration spécifique | - |
Facteur M | - |
Estimation de toxicité aigüe | - |
Mention du danger - Code | H412 |
---|---|
Mention du danger - Texte | Nocif pour les organismes aquatiques, entraîne des effets à long terme |
Classe(s) de dangers | Danger pour le milieu aquatique |
Libellé UE du danger | - |
Limites de concentration spécifique | - |
Facteur M | - |
Estimation de toxicité aigüe | - |
Physico-Chimie
Dernière vérification le 29/03/2024
Généralités
Poids moléculaire
96.94 g/mol
Tableau des paramètres
Ce tableau comporte un trop grand nombre d'entrées pour permettre son affichage complet. Pour un affichage complet, utilisez l'une des options ci-dessus.
Bibliographie
Comportement et devenir dans les milieux
Dernière vérification le 29/03/2024
Matrices
Atmosphère
Dans l’atmosphère, le 1,2-dichloroéthylène existe sous forme gazeuse. Compte tenu de ses propriétés physico-chimiques (hydrosolubilité de 3.50.103 mg/L à 25°C (Yalkowsky SH et Dannenenfelser RH, 1992) et constante de Henry de 413 Pa.m3/mol à 25°C (Gosset, 1987), le 1,2-dichloroéthylène est considéré comme très soluble et volatil.
Milieu eau douce
Compte tenu de ses propriétés physico-chimiques (hydrosolubilité de 3.50.103 mg/L à 25°C (Yalkowsky SH et Dannenenfelser RH, 1992) et constante de Henry de 413 Pa.m3/mol à 25°C (Gosset, 1987), le 1,2-dichloroéthylène est considéré comme très soluble et volatil. Dans une rivière, un temps de demi-vie de trois heures a été observé (Lyman et al., 1981). Dans un modèle de lac (profondeur de 1 mètre, courant de 0,05 m/s et vent de 0,5 m/s), un temps de demi-vie de 94 heures a été observé (Lyman et al., 1990).
Ce tableau comporte un trop grand nombre d'entrées pour permettre son affichage complet. Pour un affichage complet, utilisez l'une des options ci-dessus.
Milieu sédiment eau douce
Avec un Koc de 290 L/Kg, le 1,2-dichloroéthylène ne va pas s'adsorber sur les particules dans l'eau et les sédiments.
Ce tableau comporte un trop grand nombre d'entrées pour permettre son affichage complet. Pour un affichage complet, utilisez l'une des options ci-dessus.
Milieu terrestre
Dans les sols le 1,2-dichloroéthylène est considéré comme moyennement mobile. Compte tenu de la constante de Henry, de la pression de vapeur et de l'hydrosolubilité du 1,2-dichloroéthylène, la volatilisation de la substance à partir des terres humides est un phénomène important (SRC). Compte tenu de la pression de vapeur, la volatilisation à partir des terres sèches du 1,2-dichloroéthylène est possible (SRC).
Ce tableau comporte un trop grand nombre d'entrées pour permettre son affichage complet. Pour un affichage complet, utilisez l'une des options ci-dessus.
Persistance
Biodégradabilité
Les essais normalisés de biodégradabilité en aérobie ont donné des résultats négatifs : - 0 % de dégradation pour le trans 1,2-dichloroethylène dans un essai par flacon agité modifié afin de tenir compte de la volatilité de la substance (Mudder et Musterman, 1982). - 0 % de dégradation après 28 jours pour le cis et le trans 1,2-dichloroethylène (méthode du flacon fermé) (CITI, 1992). Un essai de simulation de rivière confirme la non biodégradation du 1,2-dichloroethylène (Mudder, 1981).
Ce tableau comporte un trop grand nombre d'entrées pour permettre son affichage complet. Pour un affichage complet, utilisez l'une des options ci-dessus.
Dégradabilité abiotique
Dans l'atmosphère, le 1,2-dichloroéthylène se décompose rapidement par photodégradation : demi - vies de 8 et 3,6 jours pour le cis et le trans respectivement (Goodman et al., 1986). Les éthylènes chlorés s'hydrolysent très lentement dans l'environnement, l'hydrolyse du 1,2-dichloroéthylène n'est donc pas envisagée.
Ce tableau comporte un trop grand nombre d'entrées pour permettre son affichage complet. Pour un affichage complet, utilisez l'une des options ci-dessus.
Milieu eau douce
Ce tableau comporte un trop grand nombre d'entrées pour permettre son affichage complet. Pour un affichage complet, utilisez l'une des options ci-dessus.
Bioaccumulation
Organismes aquatiques
Chez le poisson Pimephales promelas, un BCF de 6 a été déterminé par la méthode de Veith et Kosian (Veith et Kosian, 1983), indiquant un faible potentiel de bioaccumulation. Chez le poisson, les facteurs de bioconcentration, déterminés par QSAR (basés sur le log Kow de la substance) varient entre 5 et 23 (Hansch et Leo, 1979 ; Bysshe, 1982 ; Lyman, 1982), confirmant les données mesurées. Le BCF étant inférieur à 100, la substance n'est pas considérée comme bioaccumulable.
Ce tableau comporte un trop grand nombre d'entrées pour permettre son affichage complet. Pour un affichage complet, utilisez l'une des options ci-dessus.
Organismes terrestres
Pour l'évaluation dans les sols, le lombric est l'espèce privilégiée, son BCF est calculé, en l'absence de résultats expérimentaux, en utilisant la corrélation suivante (TGD) : BCF lombric = 0,84 + (0,012Kow ÷ RHOlombric) = 117 pour un LogPow = 2,06 (trans)
Bibliographie
Toxicologie
Dernière vérification le 29/03/2024
Introduction
FDTE/VTR Importer L'ensemble des informations et des données toxicologiques provient pour l'essentiel d'une monographie de l'ATSDR, qui est un des organismes reconnus pour la qualité scientifique de ses documents (ATSDR, 1996). Les références bibliographiques aux auteurs sont citées pour permettre un accès direct à l’information scientifique mais n’ont pas fait l’objet d’un nouvel examen critique par les rédacteurs de la fiche.
Toxicocinétique
Chez l'homme
Absorption
FDTE/VTR Importer La pénétration du 1,2-dichloroéthylène dans l'organisme se fait principalement par voie pulmonaire et, dans une moindre mesure, par voie orale.
Métabolisme
FDTE/VTR Importer Il a été montré qu'environ 75 % de la quantité inhalée étaient absorbés par les poumons chez l'homme (ATSDR, 1996). Le 1,2-dichloroéthylène subit dans le foie des réactions de type I, catalysées par les monooxygénases du type cytochrome P450. Il se forme un époxyde chloré, qui, sous l'action d'une époxyde hydrolase, conduit à la formation de dichloroacétaldéhyde. Le composé cis pourra conduire à du trichloroéthanol ou du dichloroacétate, le composé trans à du dichloroacétate. La distribution du composé dans l'organisme n'est pas connue mais la constatation de lésions hépatiques et cardiaques laisse penser à une diffusion au niveau de ces tissus.
Chez l'animal
Métabolisme
FDTE/VTR Importer Des études chez l'animal ont montré que le métabolisme de la forme cis était plus rapide que celui de la forme trans, et que la forme cis inhibait ou détruisait fréquemment les cytochromes P450 alors que la forme trans induisait souvent ces enzymes (ATSDR, 1996). Aucune information n'est disponible concernant l'élimination du 1,2-dichloroéthylène chez l'homme ou l'animal.
Toxicité aiguë
Chez l'homme
Inhalation
FDTE/VTR Importer L'inhalation de fortes concentrations en trans-1,2-dichloroéthylène induit une dépression du système nerveux central. L'exposition à 1 700-2 200 ppm durant 5 minutes ou à 1 200 ppm durant 10 minutes a entraîné, chez deux sujets, des nausées, une somnolence, une asthénie, des vertiges et des céphalées. Ces symptômes ont rapidement disparu après la fin de l'exposition. Un cas de décès a été décrit après inhalation de vapeurs de 1,2-dichloroéthylène (Hamilton, 1934). La concentration, la durée d'exposition et la cause du décès n'ont pas été rapportées.
Voie orale
FDTE/VTR Importer Aucune donnée n'est disponible concernant la toxicité aiguë par voie orale chez l'homme.
Voie cutanée
FDTE/VTR Importer Aucune donnée n'est disponible concernant la toxicité aiguë par voie cutanée chez l'homme.
Chez l'animal
Inhalation
FDTE/VTR Importer Concernant le trans-1,2-dichloroéthylène, une CL50 de 21 723 ppm sur 6 h a été calculée pour des souris femelles de souche OF1. La cause du décès n'a pas été indiquée (Gradiski et al., 1978). Les symptômes suivants ont été notés chez des rats exposés jusqu'à 3 000 ppm de trans-1,2-dichloroéthylène durant 8 heures : congestion pulmonaire (LOAEL : 200 ppm) et cardiaque (NOAEL : 1 000 ppm), anémie (NOAEL : 1 000 ppm). De plus, une accumulation de graisse a été observée dans les lobules hépatiques (LOAEL : 200 ppm). Aucun effet n'a été noté au niveau rénal, musculaire et squelettique (Freundt et al., 1977).
Voie orale
FDTE/VTR Importer Par voie orale, des doses supérieures à 1 000 mg/kg sont létales chez le rat et la souris. Sept rats sur 10 sont morts après ingestion de 1 130 mg/kg de trans-1,2-dichloroéthylène (Freundt et al., 1977) et 2 rats sur 6 après ingestion de 4 900 mg/kg de cis-1,2-dichloroéthylène (McMillan, 1986). Chez la souris, des DL50 de 2 200 et 2 400 mg/kg ont été rapportées respectivement chez les mâles et les femelles pour l'isomère trans (Munson et al., 1982 ; Barnes et al., 1985). A ces doses, les animaux présentaient une baisse d'activité, une ataxie, une perte de réflexes et une dépression respiratoire (Barnes et al., 1985 ; Hayes et al., 1987). L'autopsie a révélé des lésions pulmonaires, cardiaques (Hayes et al., 1987), hépatiques (Freundt et al., 1977) et gastro-intestinales (Barnes et al., 1985). Une augmentation de la mortalité (2 décès /10) a été également observée chez des rats exposés par gavage à 970 mg/kg/j durant 14 jours. Les animaux présentaient une dépression du système nerveux central, un écoulement nasal et une salivation importante (McCauley et al., 1990).
Voie cutanée
FDTE/VTR Importer Par voie cutanée, aucune mortalité n'a été observée chez des lapins exposés à 5 000 mg/kg de trans-1,2-dichloroéthylène (Brock, 1990). A cette dose, les animaux présentaient une irritation cutanée sévère. L'application de 170 mg/kg (0,5 mL) de trans-1,2-dichloroéthylène sur la peau de lapins durant 24 heures a induit un érythème léger à modéré, persistant au moins 48 heures (Brock, 1990).
Synthèse
FDTE/VTR Importer Le 1,2-dichloroéthylène a une toxicité aiguë faible par inhalation et modérée par ingestion.
Toxicité à doses répétées
Effets généraux
Chez l'homme
Toutes voies
FDTE/VTR Importer Aucune donnée de toxicologie subchronique ou chronique concernant le 1,2-dichloroéthylène n'est disponible chez l'homme.
Chez l'animal
Toutes voies
FDTE/VTR Importer Chez l'animal, seules des études de toxicologie subchronique (exposition de moins d'un an), sont disponibles.
Inhalation
FDTE/VTR Importer L'étude de Freundt et al. réalisée en 1977, fournit l'essentiel des données concernant la toxicologie par inhalation du 1,2-dichloroéthylène (sous sa forme trans) chez le rat. Les animaux ont été exposés jusqu'à 16 semaines (5 j/sem, 8 h/j) à 200 ppm de trans-1,2-dichloroéthylène. A ces concentrations, aucun effet cardiaque, musculaire, sanguin et rénal n'a été observé. De façon similaire à l'exposition aiguë, une congestion pulmonaire a été notée, ainsi que des effets sur le foie se traduisant par une accumulation de graisse dans les hépatocytes. Une dégénérescence des cellules de Küpffer a été également observée à ces concentrations (Freundt et al., 1977).
Voie orale
FDTE/VTR Importer Par voie orale, des rats ayant ingéré du trans-1,2-dichloroéthylène via l'eau de boisson durant 90 jours n'ont pas présenté de symptômes respiratoires, sanguins et hépatiques. Le NOAEL pour ces effets est de 3 114 mg/kg/j chez les mâles et de 2 809 mg/kg/j chez les femelles. Une légère augmentation du poids des reins a été notée chez les femelles exposées à 1 257 mg/kg/j (Hayes et al., 1987).
Des effets plus importants ont été notés chez des souris CD-1 pour une dose moindre : diminution du poids des poumons chez les femelles à la concentration de 452 mg/kg/j (NOAEL : 224 mg/kg/j), diminution du poids du thymus et augmentation du nombre de globules blancs chez les femelles exposées à 224 mg/kg/j (NOAEL : 23 mg/kg/j) et augmentation du poids du foie et des teneurs en phosphatase alcaline chez les mâles exposés à 175 mg/kg/j (NOAEL : 17 mg/kg/j) (Barnes et al., 1985). Pour cette étude, le NOAEL général est donc de 32 mg/kg/j chez les femelles et 17 mg/kg/j chez les mâles.
Par gavage dans l'huile de maïs, à raison d'une fois par jour durant 90 jours à des doses comprises entre 32 et 870 mg/kg/j, l'isomère cis a induit chez le rat des effets sanguins (diminution de l'hématocrite, NOAEL : 32 mg/kg/j chez les mâles et 97 mg/kg/j chez les femelles), hépatiques (augmentation du poids relatif du foie, NOAEL : 32 mg/kg/j) et rénaux (augmentation du poids relatif des reins, diminution de la créatinine sanguine, NOAEL : 290 mg/kg/j chez les mâles et 870 mg/kg/j chez les femelles) (McCauley et al., 1990). Pour tous les paramètres étudiés, chez les mâles comme chez les femelles, on peut donc considérer que la dose sans effet observé est de 32 mg/kg/j pour cette étude.
Des effets similaires au niveau sanguin et hépatique avaient été notés chez des rats exposés par gavage à un mélange en proportions égales de cis et trans-1,2-dichloroéthylène dans l'huile de maïs durant 30 jours à la dose de 480 mg/kg/j (McMillan, 1986).
Le véhicule utilisé (eau, huile) peut influencer, de façon parfois importante, la toxicité par voie orale. Dans le cas du 1,2 dichloroéthylène, les effets les plus importants sont observés lorsque le produit est mélangé à l'huile. Cette dernière peut avoir augmentée fortement l'absorption du toxique au niveau intestinal.
Synthèse
FDTE/VTR Importer Effets systémiques
Effets cancérigènes
Classifications
Organisme | Classification | Année |
---|---|---|
UE | FDTE/VTR Importer non classé | 2004 |
US EPA | FDTE/VTR Importer Classe D : substance ne pouvant être classée pour son pouvoir cancérogène. | 1995 |
Chez l'homme
Effets génotoxiques
Classifications
Organisme | Classification | Année |
---|---|---|
UE | FDTE/VTR Importer non classé | 2004 |
Effets sur la reproduction
Classifications
Organisme | Classification | Année |
---|---|---|
UE | FDTE/VTR Importer non classé | 2004 |
Chez l'homme
Chez l'animal
Inhalation
FDTE/VTR Importer Les rares études disponibles n'ont pas, à l'heure actuelle, permis d'établir avec certitude un effet du 1,2-dichloroéthylène sur les fonctions de reproduction et le développement. Une augmentation significative du nombre moyen de résorptions a été observée chez des rats exposés à 6 000 et 12 000 ppm de trans-1,2-dichloroéthylène entre le 7ème et le 16ème jour de gestation. Toutefois, ces valeurs ne différaient pas statistiquement de celles obtenues au niveau des témoins historiques. Les poids des fœtus ont été significativement diminués chez les femelles exposées à 12 000 ppm mais cela est probablement lié au fait que ces dernières avaient consommé également moins de nourriture (Hurtt et al., 1993).
Voie orale
FDTE/VTR Importer Plusieurs études ont montré que l'exposition au 1,2-dichloroéthylène par voie orale n'induisait pas de lésions au niveau des organes reproducteurs mâles et femelles (Barnes et al., 1985 ; Hayes et al., 1987 ; McCauley et al., 1990). Aucune donnée n'est disponible concernant d'éventuels effets tératogènes du 1,2-dichloroéthylène par voie orale.
Valeurs accidentelles
Autres seuils accidentels
Ce tableau comporte un trop grand nombre d'entrées pour permettre son affichage complet. Pour un affichage complet, utilisez l'une des options ci-dessus.
Valeurs de référence
Introduction
FDTE/VTR Importer Une Valeur Toxicologique de Référence (VTR) est un indice qui est établi à partir de la relation entre une dose externe d'exposition à une substance et la survenue d'un effet néfaste. Les valeurs toxicologiques de référence proviennent de différents organismes. L'INERIS présente en première approche les VTR publiées par l'ATSDR, l'US EPA et l'OMS. En seconde approche, les VTR publiées par d'autres organismes, notamment Santé Canada, le RIVM et l'OEHHA, peuvent être retenues pour la discussion si des valeurs existent. Pour accéder à une information actualisée, nous conseillons au lecteur de se reporter directement sur les sites internet des organismes qui les élaborent.
Autres valeurs des organismes reconnus
Description
FDTE/VTR Importer Effets à seuil - Exposition aiguë par par inhalation
L'ATSDR propose, pour l'isomère trans, un MRL de 0,794 mg/m3 (0,2 ppm) pour une exposition aiguë par inhalation (1996).
Cette valeur a été établie à partir d'une étude expérimentale réalisée chez des rats, exposés par inhalation à 200, 1 000 ou 3 000 ppm de trans-1,2 dichloroéthylène durant 8 heures (Freundt et al., 1977). A la dose la plus faible, des effets hépatiques ont été notés. Ce LOAEL a servi à calculer un MRL de 0,2 ppm pour les expositions aiguës par inhalation.
Facteurs d'incertitude : un facteur 10 a été appliqué car la valeur utilisée est un LOAEL, un facteur 10 pour l'extrapolation de données animales vers l'homme et un facteur 10 pour la variabilité au sein de la population.
Calcul : 200 ppm x 1/1 000 = 0,2 ppm
Effets à seuil - Exposition subchronique par inhalation
L'ATSDR propose, pour l'isomère trans, un MRL de 0,794 mg/m3 (0,2 ppm) pour une exposition subchronique par inhalation (1996).
Cette valeur a été établie à partir d'une étude expérimentale réalisée chez des rats, exposés par inhalation à 200 ppm de trans-1,2 dichloroéthylène durant 8 ou 16 semaines (8 h/j, 5 j/sem) (Freundt et al., 1977). A cette dose, des effets hépatiques ont été notés. Ce LOAEL a servi à calculer un MRL de 0,2 ppm pour les expositions intermédiaires par inhalation.
Facteurs d'incertitude : un facteur 10 a été appliqué car la valeur utilisée est un LOAEL, un facteur 10 pour l'extrapolation de données animales vers l'homme et un facteur 10 pour la variabilité au sein de la population.
Calcul : 200 ppm x 1/1 000 = 0,2 ppm
Effets à seuil - Exposition subchronique par inhalation
L'ATSDR propose, pour l'isomère trans, un MRL de 0,794 mg/m3 (0,2 ppm) pour une exposition subchronique par inhalation (1996).
Cette valeur a été établie à partir d'une étude expérimentale réalisée chez des rats, exposés par inhalation à 200 ppm de trans-1,2 dichloroéthylène durant 8 ou 16 semaines (8 h/j, 5 j/sem) (Freundt et al., 1977). A cette dose, des effets hépatiques ont été notés. Ce LOAEL a servi à calculer un MRL de 0,2 ppm pour les expositions intermédiaires par inhalation.
Facteurs d'incertitude : un facteur 10 a été appliqué car la valeur utilisée est un LOAEL, un facteur 10 pour l'extrapolation de données animales vers l'homme et un facteur 10 pour la variabilité au sein de la population.
Calcul : 200 ppm x 1/1 000 = 0,2 ppm
Effets à seuil - Exposition chronique par inhalation
Le RIVM propose, pour l'isomère cis, une pTCA (TCA provisoire) de 3.10-2 mg/m3 pour une exposition chronique par inhalation (Baars et al., 2001).
Pour le RIVM, il n'existe pas d'étude appropriée permettant de calculer une concentration tolérable dans l'air pour le cis-dichloroéthylène. La TCA a donc été calculée provisoirement à partir de la dose journalière admissible (TDI) pour l'isomère cis (extrapolation voie-à-voie). La méthode d'extrapolation utilisée n'est pas précisée. Pour le RIVM, la fiabilité de cette valeur est faible.
Le RIVM propose, pour l'isomère trans, une pTCA (TCA provisoire) de 6.10-2 mg/m3 pour une exposition chronique par inhalation (Baars et al., 2001).
Cette valeur a été établie à partir de l'étude expérimentale de Freundt (Freundt et al., 1977) décrite plus haut. Des effets hépatiques et pulmonaires ont été notés chez le rat, exposé durant 8 heures à la dose la plus faible testée soit 780 mg/m3 (équivalent à 185 mg/m3 en exposition continue). La TCA est provisoire car elle est issue d'un LOAEL provenant d'une étude de toxicité aiguë. Pour le RIVM, la fiabilité de cette valeur est faible.
Facteurs d'incertitude : un facteur 10 a été appliqué car la valeur utilisée est un LOAEL, un facteur 10 pour l'extrapolation de données animales vers l'homme, un facteur 10 pour la variabilité au sein de la population et un facteur 3 pour la durée limitée de l'étude.
Calcul : 185 mg/m3 x 1/3 000 = 0,06 mg/m3
Effets à seuil - Exposition aiguë par voie orale
L'ATSDR propose, pour l'isomère cis, un MRL de 1 mg/kg/j pour une exposition aiguë par voie orale (1996).
Cette valeur a été établie à partir d'une étude expérimentale réalisée chez des rats exposés par gavage au cis-1,2 dichloroéthylène à des doses allant jusqu'à 1 900 mg/kg/j durant 14 jours (McCauley et al., 1990). Un NOAEL de 97 mg/kg/j a été établi pour les effets sanguins et a servi à calculer un MRL de 1 mg/kg/j pour les durées aiguës par voie orale.
Facteurs d'incertitude : un facteur 10 est appliqué pour l'extrapolation de données animales vers l'homme et un facteur 10 pour la variabilité au sein de la population.
Calcul : 97 mg/kg/j x 1/100 = 0,97 mg/kg/j (arrondi à 1)
Effets à seuil - Exposition subchronique par voie orale
L'ATSDR propose, pour l'isomère cis, un MRL de 0,3 mg/kg/j pour une exposition subchronique par voie orale (1996).
Cette valeur a été établie à partir d'une étude expérimentale réalisée chez des rats exposés par gavage au cis-1,2 dichloroéthylène à des doses allant jusqu'à 870 mg/kg/j durant 90 jours (McCauley et al., 1990). Un NOAEL de 32 mg/kg/j a été établi pour les effets sanguins et a servi à calculer un MRL de 0,3 mg/kg/j pour les durées intermédiaires.
Facteurs d'incertitude : un facteur 10 est appliqué pour l'extrapolation de données animales vers l'homme et un facteur 10 pour la variabilité au sein de la population.
Calcul : 32 mg/kg/j x 1/100 = 0,32 mg/kg/j (arrondi à 0,3).
L'ATSDR propose, pour l'isomère trans, un MRL de 0,2 mg/kg/j pour une exposition subchronique par voie orale (1996).
Cette valeur a été établie à partir d'une étude expérimentale réalisée chez des souris, exposées au trans-1,2 dichloroéthylène via l'eau de boisson à des doses allant jusqu'à 452 mg/kg/j durant 90 jours (Barnes et al., 1985). Un NOAEL de 17 mg/kg/j a été établi pour les effets hépatiques et a servi à calculer un MRL de 0,2 mg/kg/j pour les durées intermédiaires.
Facteurs d'incertitude : un facteur 10 est appliqué pour l'extrapolation de données animales vers l'homme et un facteur 10 pour la variabilité au sein de la population.
Calcul : 17 mg/kg/j x 1/100 = 0,17 mg/kg/j (arrondi à 0,2).
Effets à seuil - Exposition chronique par voie orale
L'US EPA (IRIS) propose, pour l'isomère trans, un RfD de 0,02 mg/kg/j pour une exposition chronique par voie orale (1989).
Cette valeur a été établie à partir d'une étude expérimentale réalisée chez des souris, exposées au trans-1,2 dichloroéthylène via l'eau de boisson à des doses allant jusqu'à 452 mg/kg/j durant 90 jours (Barnes et al., 1985). Un NOAEL de 17 mg/kg/j a été établi pour les effets hépatiques et a servi à calculer un RfD de 0,02 mg/kg/j pour une durée d'exposition chronique.
Facteurs d'incertitude : un facteur 10 est appliqué pour l'extrapolation de données animales vers l'homme, un facteur 10 pour la variabilité au sein de la population et un facteur 10 en raison de l'utilisation de données obtenues après une exposition intermédiaire et non pas chronique.
Calcul : 17 mg/kg/j x 1/1 000 = 0,017 mg/kg/j (arrondi à 0,02).
L'OMS propose une DJT de 17.10-3 mg/kg (2004).
Cette valeur a été calculée en appliquant un facteur d'incertitude de 1 000 au NOAEL de 17 mg/kg/j pour les effets sur le foie, établi lors d'une étude de toxicité par voie orale (via l'eau de boisson) de 90 jours chez la souris (Barnes et al., 1985).
Remarque : cette étude a été réalisée sur l'isomère trans mais la valeur guide est commune aux deux isomères car la toxicité s'est manifestée, pour l'isomère trans, à des doses plus faibles que pour l'isomère cis. De plus, il semble que la souris soit plus sensible que le rat (OMS, 1996).
Facteurs d'incertitude : un facteur 100 est appliqué pour les variations inter et intraspécifiques et un facteur 10 pour tenir compte de la courte durée de l'étude.
Calcul : 17 mg/kg/j x 1/1 000 = 0,017 mg/kg/j
Le RIVM propose, pour l'isomère cis, une TDI de 6.10-3 mg/kg/j pour une exposition chronique par voie orale (Baars et al., 2001).
Cette valeur a été établie à partir de l'étude expérimentale de McCauley (McCauley et al., 1990) décrite plus haut. Un NOAEL de 32 mg/kg/j a été établi chez des rats exposés par gavage durant 90 jours au cis-1,2 dichloroéthylène. Pour le RIVM, la fiabilité de cette valeur est moyenne.
Facteurs d'incertitude : un facteur 10 a été appliqué pour l'extrapolation de données animales vers l'homme, un facteur 10 pour la variabilité au sein de la population, un facteur 10 pour la durée limitée de l'étude et un facteur 5 pour le fait que l'isomère cis est génotoxique.
Calcul : 32 mg/kg/j x 1/5 000 = 0,006 mg/kg/j.
Le RIVM propose, pour l'isomère trans, une TDI de 1,7.10-2 mg/kg/j pour une exposition chronique par voie orale (Baars et al., 2001).
Cette valeur a été établie à partir de l'étude expérimentale de Barnes (Barnes et al., 1985) décrite plus haut. Un NOAEL de 17 mg/kg/j a été établi chez des souris exposées par l'eau de boisson durant 90 jours au trans-1,2 dichloroéthylène. Pour le RIVM, la fiabilité de cette valeur est moyenne.
Facteurs d'incertitude : un facteur 10 a été appliqué pour l'extrapolation de données animales vers l'homme, un facteur 10 pour la variabilité au sein de la population, et un facteur 10 pour la durée limitée de l'étude.
Calcul : 17 mg/kg/j x 1/1 000 = 0,017 mg/kg/j
Ce tableau comporte un trop grand nombre d'entrées pour permettre son affichage complet. Pour un affichage complet, utilisez l'une des options ci-dessus.
Bibliographie
Ecotoxicologie
Dernière vérification le 29/03/2024
Introduction
L'objectif de ce document est d'estimer les effets à long terme sur la faune et la flore, les résultats nécessaires à cette évaluation sont présentés. Lorsqu’un nombre suffisant de résultats d'écotoxicité chronique est disponible, les résultats d'écotoxicité aiguë ne sont pas fournis. Lorsque l'écotoxicité chronique n’est pas suffisamment connue, les résultats d'écotoxicité aiguë sont présentés et peuvent servir de base pour l'extrapolation des effets à long terme.
Dangers
Valeurs de danger
Ce tableau comporte un trop grand nombre d'entrées pour permettre son affichage complet. Pour un affichage complet, utilisez l'une des options ci-dessus.
Synthèse
Eau douce
Paramètres d’écotoxicité aiguë
Micro-crustacés :
L’essai mené par LeBlanc (1980) sur Daphnia magna a été réalisé selon le protocole de l’US-EPA, 1975 (« Methods for acute toxicity tests with fish, macroinvertebrates, and amphibians »). L’isomère testé est l’isomère trans. L’oxygène dissous était supérieur à 6,5 mg/L, et le pH était compris entre 6,7 et 9,4. Les récipients d’essai étaient fermés pour limiter la volatilisation de la substance mais aucun dosage n’a été effectué.
Le protocole expérimental précise que bien qu’il n'y ait pas eu de suivi analytique, (LC50 établie à partir des concentrations nominales), le test a été réalisé en système clos : on peut considérer que les pertes par volatilisation sont limitées. L’essai est donc considéré valide avec restrictions.
Les essais réalisés par Sanchez-Fortun et al. (1997) se sont portées sur une espèce de micro-crustacé marin : Artemia salina. Les résultats sont exprimés en concentrations nominales et les systèmes d'essais n’étaient pas fermés.
Ce résultat ne sera pas retenu.
Poissons :
Dans les essais réalisés par Buccafusco et al. (1981) sur Lepomis macrochirus (Bluegill) les récipients d'essais étaient fermés. Cependant, les conditions de l’étude étaient statiques et il est mentionné que les valeurs en oxygène dissous sont passées de 9.7 mg/L à 0.3 mg/L après une exposition de 96 heures. Une telle diminution de la teneur en oxygène dissous invalide cet essai.
Paramètres d’écotoxicité chronique
Il n'existe pas de donnée d'écotoxicité à long terme aquatique valide.
Eau marine
Paramètres d’écotoxicité aiguë
Il n'existe pas de donnée d'écotoxicité valide.
Paramètres d’écotoxicité chronique
Il n'existe pas de donnée d'écotoxicité valide.
Sédiments d'eau douce
Paramètres d’écotoxicité aiguë
Il n'existe pas de donnée d'écotoxicité valide.
Paramètres d’écotoxicité chronique
Il n'existe pas de donnée d'écotoxicité valide.
Sédiments marins
Paramètres d’écotoxicité aiguë
Il n'existe pas de donnée d'écotoxicité valide.
Paramètres d’écotoxicité chronique
Il n'existe pas de donnée d'écotoxicité valide.
Sol
Paramètres d’écotoxicité aiguë
Il n'existe pas de donnée d'écotoxicité terrestre valide.
Paramètres d’écotoxicité chronique
Il n'existe pas de donnée d'écotoxicité terrestre valide.
Valeurs écotoxicologiques
Introduction
Dans cette rubrique, sont reportées des valeurs de référence pour la protection des écosystèmes aquatiques et de la santé humaine via l’environnement.
Elles peuvent avoir un statut de « Valeur réglementaire » si elles sont issues
- de réglementations européennes et issues par exemple de dossiers d’évaluation des risques dans le cadre de processus d’autorisation de mise sur le marché des substances chimiques (c’est le cas des Concentrations Prédites Sans Effet pour l’environnement (PNEC) issues des dossiers réglementaires sous REACh ou dans le cas de la réglementation des produits biocides) ou issues de « Normes de Qualité Environnementale » (NQE) de la Directive Cadre européenne sur l’Eau (DCE) ;
- de réglementations françaises telles que les arrêtés de mise en application de la DCE à l’échelle nationale.
Elles peuvent être des « Valeurs guides » lorsque ce sont des propositions scientifiques de l’INERIS qui ne sont pas reportées dans des textes réglementaires. C’est le cas de toutes les valeurs établies par l’INERIS pour guider l’évaluation de la qualité des milieux aquatiques pour les substances qui n’ont pas, ou pas encore, un statut réglementaire dans le contexte de la DCE.
Les « Valeurs Guides Environnementales » (VGE) et les « Normes de Qualité Environnementale » (NQE) sont les outils consacrés pour l’évaluation de la qualité des eaux de surface, dont l’établissement est basé sur une même méthodologie européenne dédiée (E.C., 2018).
Leur construction, d’un point de vue méthodologique, est donc similaire.
Bibliographie
Archives
Dernière vérification le 29/03/2024
Documents
Exporter la substance
Choisissez le format de l'export :