Identification

Numero CAS

107534-96-3

Nom scientifique (FR)

Tébuconazole

Nom scientifique (EN)

1-(4-chlorophenyl)-4,4-dimethyl-3-(1,2,4-triazol-1-ylmethyl)pentan-3-ol

Autres dénominations scientifiques (FR)

1-(4-Chlorophényl)-4,4-diméthyl-3-(1H-1,2,4-triazol-1-ylméthyl)-3-pentanol; (1E)-N-Hydroxyéthanimine

Autres dénominations scientifiques (Autre langues)

1-(4-Chlorophenyl)-4,4-dimethyl-3-(1H-1,2,4-triazol-1-ylmethyl)-3-pentanol ; 1-(4-Chlorphenyl)-4,4-dimethyl-3-(1H-1,2,4-triazol-1-ylmethyl)pentan-3-ol ; 1-(4-Clorofenil)-4,4-dimetil-3-(1,2,4-triazol-1-ilmetil)pentan-3-ol ; 1-(4-Clorofenil)-4,4-dimetil-3-(1,2,4-triazol-1-ilmetil)pentan-3-olo ; 1H-1,2,4-Triazole-1-ethanol, α-[2-(4-chlorophenyl)ethyl]-α-(1,1-dimethylethyl)- ; a-[2-(4-Chlorophenyl)ethyl]-a-(1,1-dimethylethyl)-1H-1,2,4-triazole-1-ethanol

Code EC

403-640-2

Code SANDRE

1694

Numéro CIPAC

-

Formule chimique brute

\(\ce{ C16H22ClN3O }\)

Code InChlKey

PXMNMQRDXWABCY-UHFFFAOYSA-N

Code SMILES

c1cc(Cl)ccc1CCC(O)(C(C)(C)C)Cn2ncnc2

Classification CLP

Type de classification

Harmonisée

ATP insertion

CLP00/ATP07

Description de la classification

Classification harmonisée selon réglement 1272/2008 ou CLP

Mentions de danger
Mention du danger - Code H302
Mention du danger - Texte Nocif en cas d'ingestion
Classe(s) de dangers Toxicité aiguë
Libellé UE du danger -
Limites de concentration spécifique -
Facteur M M=1
M(Chronic)=10
Estimation de toxicité aigüe -
Fiche ECHA

Généralités

Poids moléculaire

307.81 g/mol

Tableau des paramètres

Tableau des paramètres
Nom de valeur Valeur Température Pression Granulométrie Humidité Norme / Ligne directrice Méthode Commentaire Source
Hydrosolubilité 27 mg.L-1
pH = 5, 20°C
INERIS (2011) p.18
Hydrosolubilité 29 mg.L-1
pH = 7, 20°C
INERIS (2011) p.18
Hydrosolubilité 32 mg.L-1
pH = 9, 20°C
INERIS (2011) p.18
Pression de vapeur 1.7e-06 Pa
20°C
INERIS (2011) p.18
Pression de vapeur 3.1e-06 Pa
25°C
INERIS (2011) p.18
Point de fusion 104.7 °C INERIS
Constante de Henry 1,00E-05 Pa.m3.mol-1 INERIS (2011) p.18
Coefficient de partage octanol/eau (Log Kow) 3.49 -
20°C
INERIS (2011) p.18
Coefficient de partage octanol/eau (Log Kow) 3.49 - Expérimentation ESIS (2011)
Coefficient de partage octanol/eau (Log Kow) 3.53 -
10°C
INERIS (2011) p.18
Coefficient de partage octanol/eau (Log Kow) 3.7 - INERIS (2011) p.18
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Bibliographie

Matrices

Milieu eau douce

VGE/NQE Importer

Volatilisation :

La faible valeur de la constante d'Henry rend improbable la volatilisation directe à partir des eaux de surface (ECB, 2007)

Milieu sédiment eau douce

VGE/NQE Importer

Adsorption :

La valeur de Koc du tébuconazole indique un taux de lixiviation vers les eaux de surface d'un niveau négligeable (ECB, 2007)

Milieu terrestre

Tableau des paramètres
Nom de valeur Valeur Température Pression Granulométrie Humidité Norme / Ligne directrice Méthode Commentaire Source
Coefficient de partage carbone organique/Eau (Koc) 1554 L.kg-1 Expérimentation FOOTPRINT
Coefficient de partage carbone organique/Eau (Koc) 992 L.kg-1 INERIS (2011) p.18
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Persistance

Biodégradabilité

VGE/NQE Importer

Biodégradabilité :

Le tébuconazole est non facilement biodégradable ; son temps de demi-vie est estimée à 198 jours dans les eaux de douces de surface selon une cinétique

de 1er

ordre). Cependant, il va s'adsorber sur les sédiments ; son temps de dissipation est alors estimé à 43 jours dans une étude eau/sédiment.

Pas de donnée disponible pour les eaux marines. (ECB, 2007)

Dégradabilité abiotique

VGE/NQE Importer

Hydrolyse :

Le tébuconazole est stable aux pH 5, 7 et 9 et à

25°C durant une période de 28 jours.
50 Une DTsupérieure à 1 an a été calculée pour des pH de 4 à 9.
(ECB, 2007AGRITOX, 2009)

Photolyse :

Le tébuconazole a été irradié avec une lumière semblable à celle du soleil durant une période de 8 heures, DT50 est estimée à 73 heures. (DEFRA, 1993)

Tableau des paramètres
Nom de valeur Valeur Température Pression Granulométrie Humidité Norme / Ligne directrice Méthode Commentaire Source
Hydrolyse >365 j
stable
INERIS (2011) p.18
Photolyse 3 j INERIS (2011) p.18
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Bioaccumulation

Organismes aquatiques

Organismes aquatiques
Nom Espèce Valeur Niveau trophique Taxon Matrice Stade de vie Effet Effet détaillé Durée d'exposition Méthode Norme / Ligne directrice Commentaire Source
Bioaccumulation BCF 78 -
Lepomis macrochirus
INERIS (2011) p.18
Bioaccumulation BCF 78 - Expérimentation ESIS (2011)
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Conclusion sur la bioaccumulation

VGE/NQE Importer

Bioaccumulation/ Biomagnification :

La valeur du log Kow = 3.7 indiquerait que le tébuconazole est susceptible de se bioaccumuler chez les organismes aquatiques.

Un BCF de 78 a été déterminé chez Lepomis macrochirus (pour le poisson entier). Ce BCF sera utilisé dans la détermination des normes de qualité ce qui correspond à un BMF1 de 1 auquel s'ajoute pour les organismes aquatiques un BMF2 de 1. (ECB, 2007)

Bibliographie

Valeurs de référence

Introduction

VGE/NQE Importer

Ce chapitre traite de la toxicité chronique induite par la substance sur l'homme soit via la consommation d'organismes aquatiques contaminés, soit via l'eau de boisson.

Dans les tableaux ci-dessous, ne sont reportés pour chaque type de test que les résultats permettant d'obtenir les NOEC ou la valeur toxicologique de référence (VTR) les plus protectrices. Compte tenu du mode d'exposition envisagée, seuls les tests sur mammifères exposés par voie orale (dans l'alimentation ou par gavage) ont été recherchés.

Toutes les données présentées ont été validées.

Les résultats de toxicité sont principalement donnés sous forme de doses journalières : NOAEL (No Observed Adverse Effect Level), ou LOAEL (Lowest Observed Adverse Effect Level). NOAEL et LOAEL sont exprimées en termes de quantité de substance administrée par unité de masse corporelle de l'animal testé, et par jour.

Pour l'évaluation des effets sur la santé humaine, seuls les résultats sur mammifères sont considérés comme pertinents. Contrairement à l'évaluation des effets pour les prédateurs, les effets de type cancérigène ou mutagène sont également pris en compte.

[*] Cette VTR a été déterminée par EU (2008)

Valeurs de l'ANSES et/ou de l'INERIS

Valeurs de l'ANSES et/ou de l'INERIS
Nom Valeur Organisme choix Année du choix URL choix Source Commentaire Effet critique retenu Etat du statut Durée d'exposition Milieu Source d'exposition Facteur Contexte de gestion Age-Dependent Adjustments Factors ADAF - Tranche d'âge ADAF - Valeur ADAF - URL
ADI 30 µg.kg-1.j-1 Anses 2016 https://www.anses.fr/fr/content/etude-de-l%E2%80%99alimentation-totale-infantile EFSA (2014)
Tebuconazole (sum)
Final Eau
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Autres valeurs des organismes reconnus

Autres valeurs des organismes reconnus
Nom Valeur Source Commentaire Effet critique retenu Etat du statut Durée d'exposition Milieu Source d'exposition Facteur Contexte de gestion Age-Dependent Adjustments Factors ADAF - Tranche d'âge ADAF - Valeur ADAF - URL
ARfD 0,03 mg.kg-1pc AGRITOX (2022) Final Eau
ARfD 0,3 mg.kg-1pc OMS JMPR (2010) Final Eau
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Introduction

VGE/NQE Importer

Evaluations existantes :

DEFRA, 1993 Evaluation of fully approved or provisionally approved products: evaluation on Tébuconazol. (Food and Environment Protection Act, 1985, Part III) .Department For Environment, Food and Rural Affairs (DEFRA) -Pesticide Safety Directorate.

EFSA, 2007 Draft Assessment Report (DAR) -public version-. Initial risk assessment provided by the rapporteur Member State Austria for the existing active substance Tebuconazole of the third stage (part B) of the review programme referred to in Article 8(2) of Council Directive 91/414/EEC. European Food Safety Authority. November 2007.

ECB, 2007 Assessment Report Tebuconazole Product Type PT08 Wood preservative -public version-. Initial risk assessment provided by the rapporteur Member State Denmark for the existing active substance Tebuconazole for the inclusion of active substances in Annex I to Directive 98/8/EC concerning the placing of biocidal products on the market, finalized in the standing Committee on biocidal products at its meeting on 29 november 2007 in view of its inclusion in Annex I to Directive 98/8/EC. European Chemical Bureau (ECB) 2007.

Effets endocriniens :

Le Tébuconazole n'est pas cité dans la stratégie communautaire concernant les perturbateurs endocriniens (E.C., 2004) et dans le rapport d'étude de la DG ENV sur la mise à jour de la liste prioritaire des perturbateurs endocriniens à faible tonnage (Petersen et al., 2007) Cependant, le groupement azole présent laisse suspecter des effets perturbateurs endocriniens mais les données sont actuellement insuffisantes pour conclure (ECB, 2007).

Critères PBT / POP :

La substance ne remplit pas les critères PBT/vPvB1 (C.E., 2006) ou

POP2 (PNUE, 2001).

Normes de qualité existantes :

Union Européenne (directive 98/83/CE) (C.E., 1998) : 0.1 g.L-1 (pesticide) pour l eau destinée à la production d eau potable

Substance(s) associée(s) :

1,2,4 triazole (métabolite)

[1] Les PBT sont des substances persistantes, bioaccumulables et toxiques et les vPvB sont des substances très persistantes et très bioaccumulables. Les critères utilisés pour la classification des PBT sont ceux fixés par l'Annexe XIII du règlement n°1907/2006 (REACH).

[2] Les Polluants Organiques Persistants (POP) sont des substances persistantes (aux dégradations biotiques et abiotiques), fortement bioaccumulables, et qui peuvent être transportées sur de longues distances et être retrouvée de façon ubiquitaire dans l'environnement. Les critères utilisés pour la classification POP sont ceux fixés par l'Annexe 5 de la Convention de Stockholm placée sous l'égide du PNUE (Programme des Nations Unies pour l'Environnement).

Dangers

Description

VGE/NQE Importer

Dans les tableaux ci-dessous, sont reportés pour chaque taxon uniquement les résultats des tests d'écotoxicité montrant la plus forte sensibilité à la substance. Toutes les données présentées ont été validées ou sont issues des différents rapports d'évaluation (DEFRA, 1993, EFSA, 2007, ECB, 2007). Ces résultats d'écotoxicité sont principalement exprimés sous forme de NOEC (No Observed Effect Concentration), concentration sans effet observé, d'EC10 concentration produisant 10% d'effets et équivalente à la NOEC, ou de EC50, concentration produisant 50% d'effets. Les NOEC sont principalement rattachées à des tests chroniques, qui mesurent l'apparition d'effets sub-létaux à long terme, alors que les EC50 sont plutôt utilisées pour caractériser les effets à court terme.

Le tableau ci-dessous répertorie les données d'écotoxicité aiguë jugées pertinentes pour notre étude.

Valeurs de danger

Valeurs de danger
Nom Espèce Valeur Niveau trophique Taxon Matrice Stade de vie Effet Effet détaillé Durée d'exposition Méthode Norme / Ligne directrice Commentaire Source
CL/CE50 0.144 mg.L-1 Algue INERIS (2011) p.18
CL/CE50 0.46 mg.L-1 Invertebré INERIS (2011) p.18
CL/CE50 2.3 mg.L-1 Poisson INERIS (2011) p.18
CL/CE50 0.46 mg.L-1 Invertebré INERIS (2011) p.18
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Synthèse

Biote

VGE/NQE Importer

Ce chapitre traite de la toxicité chronique induite par la substance sur les prédateurs via la consommation d'organismes aquatiques contaminés (appelés biota, i.e. poissons ou invertébrés vivant dans la colonne d'eau ou dans les sédiments). Il s'agit donc d'évaluer la toxicité chronique de la substance par la voie d'exposition orale uniquement.

Dans les tableaux ci-dessous, ne sont reportés pour chaque type de test que les résultats permettant d'obtenir les NOEC ou la valeur toxicologique de référence (VTR) les plus protectrices. N'ont été recherchés que des tests sur mammifères ou oiseaux exposés par voie orale (exposition par l'alimentation ou par gavage). Toutes les données présentées ont été validées.

Les résultats de toxicité sont principalement donnés sous forme de doses journalières : NOAEL (No Observed Adverse Effect Level), ou LOAEL (Lowest Observed Adverse Effect Level). NOAEL et LOAEL sont exprimées en termes de quantité de substance administrée par unité de masse corporelle de l'animal testé, et par jour.

Pour calculer la norme de qualité liée à l'empoisonnement secondaire des prédateurs, il est nécessaire de connaître la concentration de substance dans le biote n'induisant pas d'effets observés pour les prédateurs (exprimée sous forme de NOEC). Il est possible de déduire une NOEC à partir d'une NOAEL grâce à des facteurs de conversion empiriques variables selon les espèces testées. Les facteurs utilisés ici sont ceux recommandés par le projet de guide technique européen pour la détermination de normes de qualité (E.C., 2010). Les valeurs de ces facteurs de conversion dépendent de la masse corporelle des animaux et de leur consommation journalière de nourriture. Celles-ci peuvent donc varier d'une façon importante selon le niveau d'activité et le métabolisme de l'animal, la valeur nutritive de sa nourriture, etc. En particulier elles peuvent être très différentes entre un animal élevé en laboratoire et un animal sauvage.

Afin de couvrir ces sources de variabilité, mais aussi pour tenir compte des autres sources de variabilité ou d'incertitude (variabilité inter et intra-espèces, extrapolation du court terme au long

terme, etc.) des facteurs d'extrapolation sont nécessaires pour le calcul de la QSbiota sec pois. Les valeurs recommandées pour ces facteurs d'extrapolation sont données dans le guide technique européen (E.C., 2010). Un facteur d'extrapolation supplémentaire (AFdose-réponse) est utilisé dans le cas où la toxicité a été établie à partir d'une LOAEL plutôt que d'une NOAEL.

Les données obtenues sur les mammifères terrestres et les oiseaux, utilisées pour la détermination des valeurs guides pour la protection des prédateurs vis-à-vis de l’empoisonnement secondaire, sont répertoriées dans les tableaux ci-dessous.

(1) NOEL : No Observed Effect Level

Valeurs écotoxicologiques

Introduction

Dans cette rubrique, sont reportées des valeurs de référence pour la protection des écosystèmes aquatiques et de la santé humaine via l’environnement.

Dans cette rubrique, sont reportées des valeurs de référence pour la protection des écosystèmes aquatiques et de la santé humaine via l’environnement.

Elles peuvent avoir un statut de « Valeur réglementaire » si elles sont issues

  1. de réglementations européennes et issues par exemple de dossiers d’évaluation des risques dans le cadre de processus d’autorisation de mise sur le marché des substances chimiques (c’est le cas des Concentrations Prédites Sans Effet pour l’environnement (PNEC) issues des dossiers réglementaires sous REACh ou dans le cas de la réglementation des produits biocides) ou issues de « Normes de Qualité Environnementale » (NQE) de la Directive Cadre européenne sur l’Eau (DCE) ;
  2. de réglementations françaises telles que les arrêtés de mise en application de la DCE à l’échelle nationale.

Elles peuvent être des « Valeurs guides » lorsque ce sont des propositions scientifiques de l’INERIS qui ne sont pas reportées dans des textes réglementaires. C’est le cas de toutes les valeurs établies par l’INERIS pour guider l’évaluation de la qualité des milieux aquatiques pour les substances qui n’ont pas, ou pas encore, un statut réglementaire dans le contexte de la DCE.
Les « Valeurs Guides Environnementales » (VGE) et les « Normes de Qualité Environnementale » (NQE) sont les outils consacrés pour l’évaluation de la qualité des eaux de surface, dont l’établissement est basé sur une même méthodologie européenne dédiée (E.C., 2018).
Leur construction, d’un point de vue méthodologique, est donc similaire.

Valeurs guides

Valeurs guides
Nom Valeur Matrice Cible Effet critique retenu Durée d'exposition Facteur Commentaire Etat du statut Valeur retenue par l'INERIS Année Source
PNEC chronique / AA-QSwater_eco 0.001 mg.L-1 Eau douce 10
extrapolation
Oui 2011 INERIS (2011) p.18
Valeur guide eau 0.1 µg.L-1 Eau douce Oui 2011 INERIS (2011) p.18
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Valeurs réglementaires

Description

VGE/NQE Importer

Les normes de qualité pour les organismes de la colonne d'eau sont calculées conformément aux recommandations du projet de guide technique européen pour la détermination des normes de qualité environnementale (E.C., 2010). Elles sont obtenues en divisant la plus faible valeur de NOEC ou d'EC50 valide par un facteur d'extrapolation (AF, Assessment Factor).

La valeur de ce facteur d'extrapolation dépend du nombre et du type de tests pour lesquels des résultats valides sont disponibles. Les règles détaillées pour le choix des facteurs sont données dans le guide technique européen (E.C., 2010).

En ce qui concerne les organismes marins, selon le projet de document guide technique pour la détermination des normes de qualité environnementale (E.C., 2010), la sensibilité des espèces marines à la toxicité des substances organiques peut être considérée comme équivalente à celle des espèces dulçaquicoles, à moins qu'une différence ne soit montrée.

Néanmoins le facteur d'extrapolation appliqué pour déterminer l'AA-QSmarine_eco doit prendre en compte les incertitudes additionnelles telles que la sous-représentation des taxons clefs et une diversité d'espèces plus complexe en milieu marin.

Une concentration annuelle moyenne est déterminée pour protéger les organismes de la colonne d'eau d'une possible exposition prolongée.

Pour le tébuconazole, des données chroniques sont disponibles pour les 3 niveaux trophiques. En aigu ce sont les algues qui sont les plus sensibles alors qu'en chronique ce sont les poissons et les daphnies (NOEC à 0.01 mg.L-1 pour Daphnia magna et Oncorhynchus mykiss). Des données pour plusieurs espèces d'algues en chronique montrent que la sensibilité de celles-ci est néanmoins proche de celles des poissons et des daphnies. L'AA-QSwater_eco est calculée en appliquant un facteur d'extrapolation de 10 sur la valeur de 0.01 mg.L-1 :

AA-QSwater_eco = 0.001 mg.L-1, soit

En ce qui concerne les organismes marins, un seul essai est disponible pour les données chroniques. Cependant, le jeu de données disponible ne permet pas de montrer une différence de sensibilité. Etant donné que les espèces les plus sensibles en chronique sont la daphnie et le poisson et conformément au guide technique européen (E.C., 2010), un facteur de sécurité de 100 est appliqué à la NOEC (0.01 mg.L-1) pour la détermination de la AA-QSmarine_eco :

AA-QSmarine_eco = 0.0001 mg.L-1, soit

Concentration Maximum Acceptable (MAC et MACmarine)

La concentration maximale acceptable est calculée afin de protéger les organismes de la colonne d'eau de possibles effets de pics de concentrations de courtes durées (E.C., 2010).

On dispose de données aiguës pour les trois niveaux trophiques, la plus faible étant celle sur Lemna gibba, EC50 (14 j) = 0.144 mg.L-1. Un facteur d'extrapolation de 100 s'applique pour calculer la MAC :

Pour le milieu marin, on dispose de 2 essais pour les données de toxicité aigüe pour un milieu trophique (invertébrés). Ayant des données aiguës pour 3 niveaux trophiques, un facteur d'extrapolation de 1000 s'applique pour calculer la MAC :

Un seuil de qualité dans le sédiment est nécessaire (i) pour protéger les espèces benthiques et (ii) protéger les autres organismes d'un risque d'empoisonnement secondaire résultant de la consommation de proies provenant du benthos. Les principaux rôles des normes de qualité pour les sédiments sont de :

  1. Identifier les sites soumis à un risque de détérioration chimique (la norme sédiment est dépassée)
  2. Déclencher des études pour l'évaluation qui peuvent conduire à des études plus poussées et potentiellement à des programmes de mesures
  3. Identifier des tendances à long terme de la qualité environnementale (Art. 4 Directive 2000/60/CE).

Le résultat d'essai sur Chironomus riparius n'est exploitable pour le calcul d'une valeur guide pour le sédiment. En effet, ce dernier est exprimé en mg.L-1.

A défaut, une valeur guide pour le sédiment peut être calculée à partir du modèle de l'équilibre de partage.

Ce modèle suppose que :

  • il existe un équilibre entre la fraction de substances adsorbées sur les particules sédimentaires et la fraction de substances dissoutes dans l'eau interstitielle du sédiment,
  • la fraction de substances adsorbées sur les particules sédimentaires n'est pas biodisponible pour les organismes et que seule la fraction de substances dissoutes dans l'eau interstitielle est susceptible d'impacter les organismes,
  • la sensibilité intrinsèque des organismes benthiques aux toxiques est équivalente à celle des organismes vivant dans la colonne d'eau. Ainsi, la norme de qualité pour la colonne d'eau peut être utilisée pour définir la concentration à ne pas dépasser dans l'eau interstitielle.

Une valeur guide de qualité pour le sédiment peut être alors calculée selon l'équation suivante (E.C., 2010) :

Avec :

RHOsed : masse volumique du sédiment en [Kgsed.m-3sed]. En l'absence d'une valeur exacte, la valeur générique proposé par le guide technique européen (E.C., 2010) est utilisée : 1300 kg.m-3 . Ksed-eau : coefficient de partage matière en suspension/eau en m3/m3 . En l'absence d'une valeur exacte, les valeurs génériques proposées par le guide technique européen (E.C., 2010) sont utilisées. Le coefficient est alors calculé selon la formule suivante : 0.8 + 0.025 * Koc soit Ksed-eau = 25.6 m3/m3 .

Ainsi, on obtient :

QSsed wet weight = 19.7 µg/kg (poids humide)

La concentration correspondante en poids sec peut être estimée en tenant compte du facteur de conversion suivant :

Avec :

Fsolidesed : fraction volumique en solide dans les sédiments en [m3solide/m3susp]. En l'absence d'une valeur exacte, la valeur générique proposée par le guide technique européen (E.C., 2010) est utilisée : 0.2 m3/m3 .

RHOsolide : masse volumique de la partie sèche en [kgsolide/m3solide]. En l'absence d'une valeur exacte, la valeur générique proposée par le guide technique européen (E.C., 2010) est utilisée : 2500 kg.m-3 .

Pour le tébuconazole, la concentration correspondante en poids sec est :

Selon la même approche que pour le sédiment d'eau douce, une valeur guide de qualité pour le sédiment marin peut être calculée selon la formule suivante :

La concentration correspondante en poids sec est alors la suivante :

Le Log Kow de la substance étant inférieur à 5, un facteur additionnel de 10 n'est pas jugé nécessaire.

Il faut rappeler que les incertitudes liées à l'application du modèle de l'équilibre de partage sont importantes. Les sédiments naturels peuvent avoir des propriétés très variables en termes de

composition (nature et quantité de matières organiques, composition minéralogique), de granulométrie, de conditions physico-chimiques, de conditions dynamiques (taux de déposition/taux de resuspension). Par ailleurs ces propriétés peuvent évoluer dans le temps en fonction notamment des conditions météorologiques et de la morphologie de la masse d'eau. Si bien que le partage entre la fraction de toxique adsorbé et la fraction de toxique dissous peut être extrêmement variable d'un sédiment à un autre et l'hypothèse d'un équilibre entre ces deux fractions ne semble pas très réaliste pour des conditions naturelles.

Par ailleurs, certains organismes benthiques peuvent ingérer les particules sédimentaires, et donc être contaminés par la fraction de substance adsorbée sur ces particules, ce qui n'est pas pris en compte par la méthode.

La norme de qualité pour l'empoisonnement secondaire (QSbiota sec pois) est calculée conformément aux recommandations du guide technique européen (E.C., 2010). Elle est obtenue en divisant la plus faible valeur de NOEC valide par les facteurs d'extrapolation recommandés (E.C., 2010).

Cette valeur de norme de qualité pour l'empoisonnement secondaire peut être ramenée :

  • à une concentration dans l'eau douce selon la formule suivante :
  • à une concentration dans l'eau marine selon la formule suivante :

Avec :
BCF : facteur de bioconcentration,

1 BMF: facteur de biomagnification,
2 BMF: facteur de biomagnification additionnel pour les organismes marins.

Ce calcul tient compte du fait que la substance présente dans l'eau du milieu peut se bioaccumuler dans le biote. Il donne la concentration à ne pas dépasser dans l'eau afin de respecter la valeur de la norme de qualité pour l'empoisonnement secondaire déterminée dans le biote.

La bioaccumulation tient compte à la fois du facteur de bioconcentration (BCF, ratio entre la concentration dans le biote et la concentration dans l'eau) et du facteur de biomagnification (BMF, ratio entre la concentration dans l'organisme du prédateur en bout de chaîne alimentaire, et la concentration dans l'organisme de la proie au début de la chaîne alimentaire). En l'absence de valeurs mesurées pour le BMF1 et BMF, celles-ci peuvent être estimées à partir du BCF selon le guide technique européen (E.C., 2010).

Ce calcul n'est donné qu'à titre indicatif. Il fait en effet l'hypothèse qu'un équilibre a été atteint entre l'eau et le biote, ce qui n'est pas véritablement réaliste dans les conditions du milieu naturel. Par ailleurs il repose sur un facteur de bioaccumulation qui peut varier de façon importante entre les espèces considérées.

Pour le tébuconazole, un BCF de 78 et un BMF1 = BMF2 de 1 (cf. E.C., 2010) ont été retenus. On a donc :

QSmarin_sp = 2.45 [mg.kg-1biota] / (78 * 1 * 1) = 0.03 mg.L-1

La norme de qualité pour la santé humaine est calculée de la façon suivante (E.C., 2010) :

Ce calcul tient compte de :

  • un facteur correctif de 10% (soit 0.1) : la VTR donnée ne tient compte en effet que d'une exposition par voie orale, et pour la consommation de produits de la pêche uniquement. Mais la contamination peut aussi se faire par la consommation d'autres sources de nourriture, par la consommation d'eau, et d'autres voies d'exposition sont possibles (inhalation ou contact cutané). Le facteur correctif de 10% (soit 0.1) permet de rendre l'objectif de qualité plus sévère d'un facteur 10 afin de tenir compte de ces autres sources de contamination possibles.
  • la valeur toxicologique de référence (VTR), correspondant à une dose totale admissible par jour ; pour cette substance elle sera considérée égale à 30 µg/kgcorporel/j (cf. tableau ci-dessus),
  • un poids corporel moyen de 70 kg,
  • Cons. Journ. Moy : une consommation journalière moyenne de produits de la pêche (poissons, mollusques, crustacés) égale à 115 g par jour,
  • Fsécurité : facteur de sécurité supplémentaire de 10 pour tenir compte du potentiel perturbateur endocrinien de la substance.

Ce calcul n'est donné qu'à titre indicatif. Il peut être inadapté pour couvrir les risques pour les individus plus sensibles ou plus vulnérables (masse corporelle plus faible, forte consommation de produits de la pêche, voies d'exposition individuelles particulières). Le facteur correctif de 10% n'est donné que par défaut, car la contribution des différentes voies d'exposition varie selon les propriétés de la substance (et en particulier sa distribution entre les différents compartiments de l'environnement), ainsi que selon les populations considérées (travailleurs exposés, exposition pour les consommateurs/utilisateurs, exposition via l'environnement uniquement). L'hypothèse cependant que la consommation des produits de la pêche ne représente pas plus de 10% des apports journalier contribuant à la dose journalière tolérable apporte une certaine marge de sécurité (E.C., 2010).

Pour le Tébuconazole, le calcul aboutit à :

Comme pour l'empoisonnement secondaire, la concentration correspondante :

  • dans l'eau douce peut être estimée en tenant compte de la bioaccumulation de la substance :
  • dans l'eau marine peut être estimée en tenant compte de la bioaccumulation de la substance :

Pour le tébuconazole, on obtient donc :

QSmarine_hh food = 182.6 / (78 * 1) = 2.3 µg.L-1

En principe, lorsque des normes de qualité réglementaires dans l'eau de boisson existent, soit dans la Directive 98/83/CE (C.E., 1998), soit déterminées par l'OMS, elles peuvent être adoptées. Les valeurs réglementaires de la Directive 98/83/CE (C.E., 1998) doivent être privilégiées par rapport aux valeurs de l'OMS qui ne sont que de simples recommandations.

Il faut signaler que ces normes réglementaires ne sont pas nécessairement établies sur la base de critères (éco)toxicologiques (par exemple les normes pour les pesticides avaient été établies par rapport à la limite de quantification analytique de l'époque pour ce type de substance, soit 0.1 µg.L-1).

A titre de comparaison, la norme de qualité pour l'eau de boisson est calculée de la façon suivante (E.C., 2010) :

Ce calcul tient compte de :

  • la valeur toxicologique de référence (VTR), correspondant à une dose totale admissible par jour ; pour cette substance elle sera considérée égale à 30 µg/kgcorporel/j (Cf. tableau ci-dessus),
  • Cons.moy.eau [L.j-1] : une consommation d'eau moyenne de 2 L par jour,
  • un poids corporel moyen de 70 kg,
  • un facteur correctif de 10% (soit 0.1) afin de tenir compte de ces autres sources de contamination possibles.
  • Fsécurité : facteur de sécurité supplémentaire de 10 pour tenir compte du potentiel perturbateur endocrinien de la substance.

L'eau de boisson est obtenue à partir de l'eau brute du milieu après traitement pour la rendre potable. La fraction éliminée lors du traitement dépend de la technologie utilisée ainsi que des propriétés de la substance.

En l'absence d'information, on considèrera que la fraction éliminée est nulle et le critère pour l'eau de boisson s'appliquera alors à l'eau brute du milieu. Par ailleurs, on rappellera que ce calcul n'est donné qu'à titre indicatif et peut s'avérer inadéquat pour certaines substances et certaines populations.

Pour le Tébuconazole, on obtient :

La valeur calculée selon le guide européen (E.C., 2010) est plus forte que celle recommandée par l'OMS et la Directive 98/83/CE (C.E., 1998) de façon générique pour les pesticides. La valeur proposée correspond donc à la norme de qualité pour l'eau de boisson.

Valeurs réglementaires
Nom Valeur Matrice Cible Effet critique retenu Durée d'exposition Facteur Commentaire Etat du statut Valeur retenue par l'INERIS Année Source
NQE 1 µg.L-1 Eau douce Non JORF (2015)
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Synthèse

VGE/NQE Importer

La NQE est définie à partir de la valeur de la norme de qualité la plus protectrice parmi tous les compartiments étudiés.

Pour le tébuconazole, la norme de qualité eau douce et celle pour l'eau marine sont les valeurs les plus faibles pour l'ensemble des approches considérées et pour les compartiments considérés. La proposition de NQE pour le tébuconazole est donc la suivante :

Bibliographie

Tableaux de synthèse

Généralités

Généralités
CAS 107534-96-3
SANDRE 1694
Usages principaux

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Usage 1 : Fongicide et régulateur de croissance de plantes de la famille des triazoles, ciblant un grand nombre de champignons (fusarioses, oïdium, rouille brune, rouille jaune, …) et destiné aux grandes cultures (avoine, blé, épeautre, cameline, colza, triticale, crucifères oléagineuses, féveroles, lin, légumineuses fourragères, orge, seigle, pois), cultures légumières (ail, asperge, poireau, céleris, choux, échalote), cultures fruitières (abricotier, amandier, cerisier, châtaignier, prunier, nectarinier, noisetier, noyer, pêcher), cultures porte-graine , viticulture, PPAM-Plantes à Parfum, Aromatiques et Médicinales.

Usage 2 : substance active biocide pour des produits de protection de types TP07 (protection des revêtements : peintures, plastiques, enduits étanches, adhésifs muraux, liants, papiers), TP08 (protection du bois) et TP10 (protection des matériaux de construction : ouvrages de maçonnerie, matériaux composites ou matériaux de construction autres que le bois).

Autres informations d'usage

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-Inclusion dans des articles : Oui

-Large utilisation dispersive : Oui

-Principaux produits de dégradation dans l'eau :

le tébuconazole résiste à l'hydrolyse, la photolyse et est considéré comme modérement biodégradable.

-Principaux produits de dégradation dans le sol:  

1,2,4-triazole (n°CAS : 288-88-0)

-Secteurs NAF identifiés comme usagers :

  • 01.1(Cultures non permanentes) ;
  • 01.2(Cultures permanentes) ;
  • 01.3(Reproduction de plantes) ; 02 (Sylviculture et exploitation forestière) ; 16 (Travail du bois et fabrication d'articles en bois et en liège, à l'exception des meubles ; fabrication d'articles en vannerie et sparterie) 31 (Fabrication de meubles) 43 (Travaux de construction spécialisés)

Substance prioritaire dans le domaine de l’eau (DCE) non
Substance soumise à autorisation dans Reach non
Substance soumise à restriction dans Reach non
Substance extrêmement préoccupante (SVHC) non
Réglementations

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Classification CLP harmonisée : Acute tox 4, Aquatic Acute 1, Aquatic Chronic 1, Repr. 2

Norme de Qualité Environnementale (NQE) : 1 µg.L-11

Le tébuconazole fait partie des polluants spécifiques de l'état écologique des eaux de surface, des paramètres de l'analyse photographique du contrôle de surveillance de l'état chimique des eaux souterraines complémentaires pour la métropole ainsi que des paramètres de l'analyse intermédiaire du contrôle de surveillance de l'état chimique des eaux souterraines2 .

[1] Arrêté du 25 janvier 2010 modifié relatif aux méthodes et critères d'évaluation de l'état écologique, de l'état chimique et dupotentiel écologique des eaux de surface pris en application des articles R. 212-10, R. 212-11 et R. 212-18 du code del'environnement

[2] Arrêté du 25 janvier 2010 modifié établissant le programme de surveillance de l'état des eaux en application de l'article R.212-22 du code de l'environnement

Substance active approuvée (UE) pour un usage pesticide jusqu'au 31/08/2020

L'utilisation par les personnes publiques3 du tébuconazole dans les espaces publics (parcs et jardins, forêts, voiries...) est interdite depuis le 1er janvier 2017, sa vente aux particuliers ainsi que sa détention et son utilisation par ces derniers sont proscrites depuis le 1er janvier 201945 .

[3] État, collectivités territoriales et leurs groupements, établissements publics

[4] Loi n° 2015-992 du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte

[5] loi Labbé ») Loi n°2014-110 du 6 février 2014 (dite « 

[6] Les ventes de tébuconazole sont issues du tableau de bord de la BNV-D, lui-même basé sur les déclarations des distributeurs sous forme de bilans ou de registres obligatoires. Les quantités des années précédentes peuvent évoluer en fonction des versements de bilans et registres rectifiés, elles ne sont définitives que lorsque 3 années se sont écoulées après l'année de vente.

[7] Produits phytosanitaires dont le brevet est tombé dans le domaine public

Evolution des ventes nationales de tébuconazole entre 2009 et 2018

Classification CLP Voir la classification CLP

Volume de production

Volume de production
France

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PAS
D'INFORMATIONS

UE

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PAS
D'INFORMATIONS

Monde

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PAS
D'INFORMATIONS

Consommation

Consommation
Volume de consommation en France

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Usage phytosanitaire :

Ventes de tébuconazole en France en 20186 - 833 tonnes

Les ventes nationales de tébuconazole ont plus que doublé entre 2011 et 2018. La progression des utilisations du tébuconazole serait majoritairement la conséquence de son arrivée dans le domaine des produits phytosanitaires génériques7 .

Usage produits biocides :

La quantité de tébuconazole mise sur le marché français en 2018 a été estimée à 9 tonnes

Répartition des ventes par usage en 2018 :

99% phytosanitaire / 1% produits biocides.

Présence dans l'environnement

Présence dans l'environnement
Eaux de surface

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La base de données Naiades recense 24 204 mesures de tébuconazole dans les eaux de surface en France en 2017. Parmi ces mesures, 3 242 (soit 13%) présentent des concentrations de tébuconazole supérieures à la limite de quantification comprise entre 0,005 et 0,1 µg.l-1. La concentration médiane en tébuconazole des échantillons dont la concentration est quantifiable s'élève à 0,017 µg.l-1, donc inférieure à la NQE. Quant à la concentration maximale en tébuconazole, elle s'élève à 5,62 µg.l-1 et correspond à un prélèvement effectué dans un cours d'eau d'Ile de France.

Sur les 592 mesures de tébuconazole effectuées sur matrices solides en 2017 en France et accessibles dans la base Naiades, 36 mesures sont supérieures à la limite de quantification, soit 6% de la totalité des mesures (les limites de quantification sont comprises entre 0,05 et 100 µg/kg). Parmi ces mesures, la concentration maximale s'élève à 3,6 µg/kg et correspond à un échantillon prélevé en région Centre-Val de Loire. Quant à la concentration médiane, elle s'élève à 0,26 µg/kg.

Eaux souterraines

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La base de données ADES répertorie 13 472 mesures de tébuconazole dans les eaux souterraines en France en 2017. Parmi ces mesures, 70 (soit 0,5 % de la totalité des mesures) présentent une concentration en tébuconazole supérieure à la limite de quantification comprise entre 0,005 et 0,02 µg.l-1, quant à la concentration maximale en tébuconazole, elle s'élève à 5 µg.l-1 et correspond à un prélèvement effectué dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Air

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Une étude menée par Atmo Picardie en 2012 sur quatre sites Picards (2 en zone rurale, 1 en zone urbaine et 1 en intérieur) a mis en évidence des concentrations atmosphériques moyennes de tébuconazole pour chaque site comprises entre 0,01 et 0,15 ng.m-3 . Toutes analyses confondues, la concentration maximale en tébuconazole est de 1,57 ng.m-3 (mesure effectuée en zone rurale) avec une fréquence de détection du tébuconazole comprise entre 11,1 et 69,2 %.

Une campagne de mesures menée par Atmo Nouvelle Aquitaine en 2017 sur cinq sites (2 en zone rurale, 3 en zone urbaine) a mis en évidence des concentrations atmosphériques moyennes de tébuconazole pour chaque site n'excédant pas 0,01 ng.m-3 et une concentration maximale en tébuconazole de 0,25 ng.m-3 (mesure effectuée sur un site rural).

Sols

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Par son Koc (de 992 L.kg-1) et son DT 50 dans les sols de 47.1 jours, le tebuconazole est considéré, selon les éléments interprétatifs fournis par l'université de l'Hertfordshire, comme légèrement mobile et modérément persistant. Par conséquent sa présence dans le compartiment sol est probable.

Réduction des émissions et substitutions

Réduction des émissions et substitutions
Autres commentaires

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Bibliographie

Documents

PDF
107534-96-3 -- Tebuconazole -- Mini-FTE
Publié le 03/03/2020
PDF
107534-96-3 -- Tebuconazole -- NQE
Publié le 04/04/2011