Identification

Numero CAS

94-74-6

Nom scientifique (FR)

2,4-MCPA

Nom scientifique (EN)

2-(4-chloro-2-methylphenoxy)acetic acid

Autres dénominations scientifiques (FR)

Acide 4-chloro-2-méthylphénoxyacétique

Autres dénominations scientifiques (Autre langues)

acide 4-chloro-o-tolyloxyacétique ; 4-chloro-2-methylphenoxyacetic acid ; 4-chloro-o-tolyloxyacetic acid ; 2-methyl-4-chlorphenoxyessigsaeure ; 4-chloro-o-cresoxyacetic acid ; 4-chloro-o-toloxyacetic acid ; acetic acid, ((4-chloro-o-tolyl)oxy)- ; acetic acid, (4-chloro-2-methylphenoxy)- ; phenoxyacetic acid, 4-chloro-2-methyl ; 2-methylnaphthalene ; beta-méthylnaphthalène ; naphthalene, 2-methyl- ; naphthalene, beta-methyl ; o-cresol

Code EC

202-360-6

Code SANDRE

1212

Numéro CIPAC

-

Formule chimique brute

\(\ce{ C9H9ClO3 }\)

Code InChlKey

WHKUVVPPKQRRBV-UHFFFAOYSA-N

Code SMILES

O=C(O)COc(c(cc(c1)CL)C)c1

Classification CLP

Type de classification

Harmonisée

ATP insertion

CLP00/ATP01

Description de la classification

Classification harmonisée selon réglement 1272/2008 ou CLP

Mentions de danger
Mention du danger - Code H318
Mention du danger - Texte Provoque de graves lésions des yeux.
Classe(s) de dangers Lésions oculaires graves/irritation oculaire
Libellé UE du danger -
Limites de concentration spécifique -
Facteur M -
Estimation de toxicité aigüe -
Fiche ECHA

Généralités

Poids moléculaire

200.60 g/mol

Tableau des paramètres

Tableau des paramètres
Nom de valeur Valeur Température Pression Granulométrie Humidité Norme / Ligne directrice Méthode Commentaire Source
Hydrosolubilité 26200 mg.L-1 Expérimentation
à pH 5, 25 °C
INERIS (2013)
Hydrosolubilité 293900 mg.L-1 Expérimentation
à pH 7, 25°C
INERIS (2013)
Hydrosolubilité 320100 mg.L-1 Expérimentation
à pH 9, 25°C
INERIS (2013)
Hydrosolubilité 630 mg.L-1
à 25°C
INERIS (2013)
Constante de dissociation (pKa) 3.73 -
à 20°C
INERIS (2013)
Densité 1.41 - INERIS
Pression de vapeur 0.0027 Pa
à 20°C
INERIS (2013)
Pression de vapeur 0.2 Pa
à 21°C
INERIS (2013)
Point de fusion 117.3 °C INERIS
Constante de Henry 5.5e-05 Pa.m3.mol-1
à 25°C
INERIS (2013)
Coefficient de partage octanol/eau (Log Kow) -0.71 - Expérimentation
à pH = 7
INERIS (2013)
Coefficient de partage octanol/eau (Log Kow) -0.88 - Expérimentation
à pH = 9
INERIS (2013)
Coefficient de partage octanol/eau (Log Kow) 0.59 - Expérimentation
à pH= 5
INERIS (2013)
Coefficient de partage octanol/eau (Log Kow) 2.8 - Expérimentation FOOTPRINT
Coefficient de partage octanol/eau (Log Kow) 2.8 - Expérimentation
à pH 1, pour le 2,4-MCPA sous forme non ionisée
INERIS (2013)
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Bibliographie

Matrices

Milieu eau douce

VGE/NQE Importer

Volatilisation :

Le MCPA n'est pas volatil.

Milieu sédiment eau douce

VGE/NQE Importer

Adsorption :

Le log de Koc du MCPA est faible, cette substance ne devrait pas s'adsorber de façon importante sur les sédiments et les particules en suspension dans l'eau.

Milieu terrestre

Tableau des paramètres
Nom de valeur Valeur Température Pression Granulométrie Humidité Norme / Ligne directrice Méthode Commentaire Source
Coefficient de partage carbone organique/Eau (Koc) 10 L.kg-1
valeur basse
INERIS (2013)
Coefficient de partage carbone organique/Eau (Koc) 157 L.kg-1
valeur haute
INERIS (2013)
Coefficient de partage carbone organique/Eau (Koc) 74 L.kg-1 Expérimentation FOOTPRINT
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Persistance

Biodégradabilité

VGE/NQE Importer

Biodégradabilité :

Un essai de biodégradabilité facile a montré que le MCPA n'était pas facilement biodégradable : 1% après 28 jours.

La demi-vie dans un système eau-sédiment est supérieure à 100 jours. (MITI, 2002 US-EPA, 2004b)

Tableau des paramètres
Nom de valeur Valeur Température Pression Granulométrie Humidité Norme / Ligne directrice Méthode Commentaire Source
Biodégradabilité non facilement biodégradable -
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Dégradabilité abiotique

VGE/NQE Importer

Hydrolyse :

Le MCPA ne s'hydrolyse pas après 30 jours dans des solutions aqueuses tamponnées et stériles.

Le MCPA sous forme de sels se dissocie rapidement (temps de l'ordre de la minute) pour donner la forme acide. Les formes esters, quant à elles, peuvent s'hydrolyser pour aboutir à la forme acide (par exemple pour le 2 ethyl hexyl ester, le temps de demi-vie d'hydrolyse est de 75 à 117 h à pH 9, de 76 jours à pH 7, et aucune hydrolyse n'est observée à pH 5). (Lai, 1993 US-EPA, 2004b)

Photolyse :

Le temps de demi-vie par photolyse du MCPA est de 25.4 jours. Le principal produit de la dégradation est le 4-chloro-2-methylphenol.

Gohdes a calculé des temps de demi-vies de photodégradation du MCPA de 88 (pH 5), 69 (pH 7) et 97 (pH 9) minutes, sous lumière artificielle. Ainsi, la photolyse est la principale voie de dégradation du MCPA dans l'eau. (Concha et Shepler, 1993 Ghodes, 1990)

Tableau des paramètres
Nom de valeur Valeur Température Pression Granulométrie Humidité Norme / Ligne directrice Méthode Commentaire Source
Photolyse 25.4 j Expérimentation
Le principal produit de la dégradation est le 4-chloro-2-methylphenol.
INERIS (2013)
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Bioaccumulation

Organismes aquatiques

Organismes aquatiques
Nom Espèce Valeur Niveau trophique Taxon Matrice Stade de vie Effet Effet détaillé Durée d'exposition Méthode Norme / Ligne directrice Commentaire Source
Bioaccumulation BCF 11 - Expérimentation
Cyprinus carpio - poisson - valeur mesurée maximale - 8 semaines
INERIS (2013)
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Conclusion sur la bioaccumulation

VGE/NQE Importer

Bioaccumulation/ Biomagnification :

Un essai de bioconcentration a été réalisé sur Cyprinus carpio pendant 8 semaines :

BCF <1 ; dose testée : 0.5 mg.L-1.

BCF <11 ; dose testée : 0.05 mg.L-1.

Ces résultats suggèrent que la bioconcentration du MCPA est faible.

Un BCF de 11 est utilisé dans la détermination des normes de qualité. Le document guide technique européen pour la dérivation des NQE recommande l'utilisation des valeurs par défaut suivantes pour ce qui est de la prise en compte de la biomagnification : BMF1 = BMF2 = 1 (E.C., 2011). (MITI, 2002 US-EPA, 2004b)

Bibliographie

Valeurs guides

Valeurs guides
Nom Valeur Source Commentaire Effet critique retenu Etat du statut Durée d'exposition Milieu Source d'exposition Facteur Contexte de gestion Age-Dependent Adjustments Factors ADAF - Tranche d'âge ADAF - Valeur ADAF - URL
pHealth-based value 0,7 mg.L-1 OMS (2016)
When a formal guideline value is not established, an health-based value may be determined in order to provide guidance to Member States when there is reason for local concern
Provisoire Eau
pAcute health-based value 20 mg.L-1 OMS (2016) Provisoire Eau
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Valeurs de référence

Introduction

VGE/NQE Importer

Ce chapitre traite de la toxicité chronique induite par la substance sur l'homme soit via la consommation d'organismes aquatiques contaminés, soit via l'eau de boisson.

Dans les tableaux ci-dessous, ne sont reportés pour chaque type de test que les résultats permettant d'obtenir les NOEC ou la valeur toxicologique de référence (VTR) les plus protectrices. Compte tenu du mode d'exposition envisagée, seuls les tests sur mammifères exposés par voie orale (dans l'alimentation ou par gavage) ont été recherchés.

Toutes les données présentées ont été validées.

Les résultats de toxicité sont principalement donnés sous forme de doses journalières : NOAEL (No Observed Adverse Effect Level), ou LOAEL (Lowest Observed Adverse Effect Level). NOAEL et LOAEL sont exprimées en termes de quantité de substance administrée par unité de masse corporelle de l'animal testé, et par jour.

Pour l'évaluation des effets sur la santé humaine, seuls les résultats sur mammifères sont considérés comme pertinents. Contrairement à l'évaluation des effets pour les prédateurs, les effets de type cancérigène ou mutagène sont également pris en compte.

(1) Cette VTR a été déterminée par l'US-EPA

Autres valeurs des organismes reconnus

Autres valeurs des organismes reconnus
Nom Valeur Source Commentaire Effet critique retenu Etat du statut Durée d'exposition Milieu Source d'exposition Facteur Contexte de gestion Age-Dependent Adjustments Factors ADAF - Tranche d'âge ADAF - Valeur ADAF - URL
ARfD 0,15 mg.kg-1pc AGRITOX (2022) Final Eau
ARfD 0,6 mg.kg-1pc OMS JMPR (2012) Final Eau
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Introduction

VGE/NQE Importer

Le MCPA (acide 4-chloro-2-méthyl phenoxy acétique) est un herbicide évalué dans le cadre de la Directive 91/414/CEE (C.E., 1991). La monographie préparée par l'Italie (mars 2001) nous a été adressée par le Ministère de l'Agriculture (Ministry oh Health -Italy, 2001).

Il existe également un rapport de l'US-EPA établi dans le cadre de la "Reregistration Eligibility Decision" pour le MCPA (US-EPA, 2004a).

Les données d'écotoxicité issues de ces rapports ont été sélectionnées et validées par des experts, européens ou américains respectivement. Elles n'ont donc pas fait l'objet d'une validation supplémentaire par l'INERIS.

Evaluations existantes :

Directive 91/414/CE : Report and proposed decision of Italy made to the European Commission under 91/414/CEE : MCPA and MCPA Thioethyl (Phenotiol) (Ministry oh Health -Italy, 2001).

US-EPA (2004). Reregistration Eligibility Decision (RED) for MCPA. (September 2004). United States Environmental Protection Agency (EPA).

Effets endocriniens :

Le MCPA n'est pas cité dans la stratégie communautaire concernant les perturbateurs endocriniens (E.C., 2004) et dans le rapport d'étude de la DG ENV sur la mise à jour de la liste prioritaire des perturbateurs endocriniens à faible tonnage (Petersen et al., 2007).

Critères PBT / POP :

La substance n'est pas citée dans les listes PBT/vPvB1 (C.E., 2006) ou POP2 (PNUE, 2001).

Normes de qualité existantes :

EU : 0.1 µg.L-1 (C.E., 1998), eau de boisson OMS : 2 µg.L-1 (WHO, 2003) eau de boisson Canada : (CCME, 1999) :

  • norme de qualité pour la protection des organismes d'eau douce = 2.6 µg.L-1
  • norme de qualité pour la protection des organismes marins = 4.2 µg.L-1 Allemagne : (ETOX, 20123)
  • norme de qualité pour la protection des organismes d'eau douce = 2 µg.L-1
  • norme de qualité pour les eaux prélevées destinées à la consommation humaine = 0.1 µg.L-1

Substance(s) associée(s) :

4-chloro-2-methylphenol (métabolite)

[1] Les PBT sont des substances persistantes, bioaccumulables et toxiques et les vPvB sont des substances très persistantes et très bioaccumulables. Les critères utilisés pour la classification des PBT sont ceux fixés par l'Annexe XIII du règlement n° 1907/2006 (REACH).

[2] Les Polluants Organiques Persistants (POP) sont des substances persistantes (aux dégradations biotiques et abiotiques), fortement liposolubles (et donc fortement bioaccumulables), et volatiles (et peuvent donc être transportées sur de longues distances et être retrouvée de façon ubiquitaire dans l'environnement). Les critères utilisés pour la classification POP sont ceux fixés par l'Annexe 5 de la Convention de Stockholm placée sous l'égide du PNUE (Programme des Nations Unies pour l'Environnement).

[3] Les données issues de cette source () ne sont données qu'à titre indicatif ; elles n'ont donc pas fait l'objet d'une validation par l'INERIS. http://webetox.uba.de/webETOX/index.do

Dangers

Description

VGE/NQE Importer

Dans les tableaux ci-dessous, sont reportés pour chaque taxon uniquement les résultats des tests d'écotoxicité montrant la plus forte sensibilité à la substance. Toutes les données présentées ont fait l'objet d'un examen collectif européen dans le cadre de la Directive 91/414/CE, elles n'ont donc pas fait l'objet de validation supplémentaire.

Ces résultats d'écotoxicité sont principalement exprimés sous forme de NOEC (No Observed Effect Concentration), concentration sans effet observé, d'EC10 concentration produisant 10% d'effets et équivalente à la NOEC, ou de EC50, concentration produisant 50% d'effets. Les NOEC sont principalement rattachées à des tests chroniques, qui mesurent l'apparition d'effets sub-létaux à long terme, alors que les EC50 sont plutôt utilisées pour caractériser les effets à court terme.

Des données écotoxicologiques sont disponibles pour des formes différentes du MCPA :

  • L'acide MCPA (n° CAS 94-74-6),
  • Le sel de sodium du MCPA (n° CAS 3653-48-3) dans le rapport de l'US-EPA (2004).
  • Le sel MCPA-Diméthylamine (MCPA-DMA, n° CAS 2039-46-5)

Les sels se dissocient rapidement pour former la forme acide. Par ailleurs, comme les toxicités observées entre ces deux formes sont équivalentes, les données obtenues à partir de l'acide ou des sels seront ainsi considérées indifféremment pour le calcul de la norme de qualité pour les organismes aquatiques.

Valeurs de danger

Valeurs de danger
Nom Espèce Valeur Niveau trophique Taxon Matrice Stade de vie Effet Effet détaillé Durée d'exposition Méthode Norme / Ligne directrice Commentaire Source
CL/CE50 Lemna gibba 0.13 mg.L-1 Algue Expérimentation
MCPA-DMAvalidé par l'Ineris
INERIS (2013)
CL/CE50 Americamysis bahia >58.7 mg.L-1 Invertebré Expérimentation
MCPA-DMAvalidé par l'Ineris
INERIS (2013)
CL/CE50 Oncorhynchus mykiss 50 mg.L-1 Poisson Expérimentation
validé par l'Ineris
INERIS (2013)
CL/CE50 Skeletonema costatum 0.3 mg.L-1 Algue Expérimentation
MCPA acidevalidé par l'Ineris
INERIS (2013)
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Synthèse

Biote

VGE/NQE Importer

Ce chapitre traite de la toxicité chronique induite par la substance sur les prédateurs via la consommation d'organismes aquatiques contaminés (appelés biota, i.e. poissons ou invertébrés vivant dans la colonne d'eau ou dans les sédiments). Il s'agit donc d'évaluer la toxicité chronique de la substance par la voie d'exposition orale uniquement.

Dans les tableaux ci-dessous, ne sont reportés pour chaque type de test que les résultats permettant d'obtenir les NOEC ou la valeur toxicologique de référence (VTR) les plus protectrices. N'ont été recherchés que des tests sur mammifères ou oiseaux exposés par voie orale (exposition par l'alimentation ou par gavage). Toutes les données présentées ont été validées.

Les résultats de toxicité sont principalement donnés sous forme de doses journalières : NOAEL (No Observed Adverse Effect Level), ou LOAEL (Lowest Observed Adverse Effect Level). NOAEL et LOAEL sont exprimées en termes de quantité de substance administrée par unité de masse corporelle de l'animal testé, et par jour.

Pour calculer la norme de qualité liée à l'empoisonnement secondaire des prédateurs, il est nécessaire de connaître la concentration de substance dans le biote n'induisant pas d'effets observés pour les prédateurs (exprimée sous forme de NOEC). Il est possible de déduire une NOEC à partir

d'une NOAEL grâce à des facteurs de conversion empiriques variables selon les espèces testées. Les facteurs utilisés ici sont ceux recommandés par le guide technique européen pour la détermination de normes de qualité environnementale (E.C., 2011). Les valeurs de ces facteurs de conversion dépendent de la masse corporelle des animaux et de leur consommation journalière de nourriture. Celles-ci peuvent donc varier d'une façon importante selon le niveau d'activité et le métabolisme de l'animal, la valeur nutritive de sa nourriture, etc. En particulier elles peuvent être très différentes entre un animal élevé en laboratoire et un animal sauvage.

Afin de couvrir ces sources de variabilité, mais aussi pour tenir compte des autres sources de variabilité ou d'incertitude (variabilité inter et intra-espèces, extrapolation du court terme au long terme, etc.) des facteurs d'extrapolation sont nécessaires pour le calcul de la QSbiota sec pois. Les valeurs recommandées pour ces facteurs d'extrapolation sont données dans le guide technique européen (E.C., 2011). Un facteur d'extrapolation supplémentaire (AFdose-réponse) est utilisé dans le cas où la toxicité a été établie à partir d'une LOAEL plutôt que d'une NOAEL.

Les données obtenues sur les mammifères terrestres et les oiseaux, utilisées pour la détermination des valeurs guides pour la protection des prédateurs vis-à-vis de l’empoisonnement secondaire, sont répertoriées dans les tableaux ci-dessous.

Valeurs écotoxicologiques

Introduction

Dans cette rubrique, sont reportées des valeurs de référence pour la protection des écosystèmes aquatiques et de la santé humaine via l’environnement.

Dans cette rubrique, sont reportées des valeurs de référence pour la protection des écosystèmes aquatiques et de la santé humaine via l’environnement.

Elles peuvent avoir un statut de « Valeur réglementaire » si elles sont issues

  1. de réglementations européennes et issues par exemple de dossiers d’évaluation des risques dans le cadre de processus d’autorisation de mise sur le marché des substances chimiques (c’est le cas des Concentrations Prédites Sans Effet pour l’environnement (PNEC) issues des dossiers réglementaires sous REACh ou dans le cas de la réglementation des produits biocides) ou issues de « Normes de Qualité Environnementale » (NQE) de la Directive Cadre européenne sur l’Eau (DCE) ;
  2. de réglementations françaises telles que les arrêtés de mise en application de la DCE à l’échelle nationale.

Elles peuvent être des « Valeurs guides » lorsque ce sont des propositions scientifiques de l’INERIS qui ne sont pas reportées dans des textes réglementaires. C’est le cas de toutes les valeurs établies par l’INERIS pour guider l’évaluation de la qualité des milieux aquatiques pour les substances qui n’ont pas, ou pas encore, un statut réglementaire dans le contexte de la DCE.
Les « Valeurs Guides Environnementales » (VGE) et les « Normes de Qualité Environnementale » (NQE) sont les outils consacrés pour l’évaluation de la qualité des eaux de surface, dont l’établissement est basé sur une même méthodologie européenne dédiée (E.C., 2018).
Leur construction, d’un point de vue méthodologique, est donc similaire.

Valeurs guides

Valeurs guides
Nom Valeur Matrice Cible Effet critique retenu Durée d'exposition Facteur Commentaire Etat du statut Valeur retenue par l'INERIS Année Source
PNEC / QSed 0.0001 mg/kg (poids sec) Sédiments
Eau marine - equilibre de partage
Oui 2013 INERIS (2013)
PNEC / QSed 0.001 mg/kg (poids sec) Sédiments
Eau douce - equilibre de partage
Oui 2013 INERIS (2013)
PNEC chronique / AA-QSwater_eco 0.0005 mg.L-1 Eau douce 10
Cette PNEC est calculée pour le 2,4-MCPA sous forme acide ou de sels. - extrapolation
Oui 2013 INERIS (2013)
PNEC chronique / AA-QSwater_eco 0,00005 mg.L-1 Eau marine 100
extrapolation
Oui 2013 INERIS (2013)
Valeur guide eau 0.1 µg.L-1 Eau douce Oui 2013 INERIS (2013)
Valeur guide eau 0.5 µg.L-1 Eau douce Oui 2013 INERIS (2013)
Valeur guide eau 0.05 µg.L-1 Eau marine Oui 2013 INERIS (2013)
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Valeurs réglementaires

Description

VGE/NQE Importer

Les normes de qualité pour les organismes de la colonne d'eau sont calculées conformément aux recommandations du guide technique européen pour la détermination des normes de qualité environnementale (E.C., 2011). Elles sont obtenues en divisant la plus faible valeur de NOEC ou d'EC50 valide par un facteur d'extrapolation (AF, Assessment Factor).

La valeur de ce facteur d'extrapolation dépend du nombre et du type de tests pour lesquels des résultats valides sont disponibles. Les règles détaillées pour le choix des facteurs sont données dans le guide technique européen (E.C., 2011).

En ce qui concerne les organismes marins, selon le guide technique pour la détermination de normes de qualité environnementale (E.C., 2011), la sensibilité des espèces marines à la toxicité des substances organiques peut être considérée comme équivalente à celle des espèces dulçaquicoles, à moins qu'une différence ne soit montrée.

Néanmoins, le facteur d'extrapolation appliqué pour déterminer les normes de qualité pour le milieu marin doit prendre en compte les incertitudes additionnelles telles que la sous-représentation des taxons clés et une diversité d'espèces plus complexe en milieu marin.

Une concentration annuelle moyenne est déterminée pour protéger les organismes de la colonne d'eau d'une possible exposition prolongée.

Pour le MCPA, on dispose de données valides pour 3 niveaux trophiques à la fois en toxicité aiguë et chronique. Dans les 2 cas, les algues et les plantes aquatiques constituent les espèces les plus sensibles. En chronique, la plus basse NOEC a été observée pour Anabaena flos-aquae (NOEC à 0.005 mg.L-1). Un facteur d'extrapolation de 10 est donc appliqué (E.C., 2011). On obtient donc :

On a donc : AA-QSwater_eco = 0.005 / 10 = 0.0005 mg.L-1, soit

En ce qui concerne les organismes marins, on dispose des mêmes données valides et aucun taxon marin additionnel n'est représenté (Skeletonema costatum est une diatomée marine mais le groupe des algues est déjà représenté dans le jeu de données d'eau douce). Pour les mêmes raisons que celles évoquées pour le compartiment eau douce et conformément au guide technique européen pour la détermination des normes de qualité environnementale (E.C., 2011), la AA-QSmarine_eco sera déterminée en appliquant un facteur de sécurité de 100 sur la plus faible NOEC disponible de 0.005 mg.L-1 déterminée pour Anabaena flos-aquae) :

La concentration maximale acceptable est calculée afin de protéger les organismes de la colonne d'eau de possibles effets de pics de concentrations de courtes durées (E.C., 2011).

On dispose de données aiguës sur les trois niveaux trophiques (algues, invertébrés, poissons), la plus faible étant celle sur Lemna gibba, EC50 = 0.13 mg.L-1. Par défaut, un facteur d'extrapolation de 100 s'applique pour calculer la MAC. Cependant le document guide pour la détermination de normes de

qualité environnementale (E.C., 2011) prévoit que, pour les substances dont le mode d'action est bien connu et pour lesquelles des données sont disponibles pour le taxon le plus sensible, ce facteur puisse être diminué. Pour le MCPA, étant un herbicide, il est proposé d'abaisser ce facteur à 10 :

Pour le milieu marin, les mêmes données aiguës sont disponibles et aucun taxon additionnel marin n'est disponible (Skeletonema costatum est une diatomée marine mais le groupe des algues est déjà représenté dans le jeu de données d'eau douce). Pour les mêmes raisons que sus citées et conformément au guide technique européen pour la détermination des normes de qualité environnementale (E.C., 2011), un facteur d'extrapolation abaissé à 100 est appliqué pour calculer la MAC :

MACmarine = 0.13 / 100 = 0.0013 mg.L-1, soit 1.3 µg.L-1

La norme de qualité pour l'empoisonnement secondaire (QSbiota sec pois) est calculée conformément aux recommandations du guide technique européen (E.C., 2011). Elle est obtenue en divisant la plus faible valeur de NOEC valide par les facteurs d'extrapolation recommandés dans le guide (E.C., 2011).

Pour le MCPA, un facteur de 90 est appliqué car la durée du test retenu (NOAEL à 0.15 mg/kgcorporel/j sur le chien, soit une NOEC de 6 mg.kg-1biota) est de 52 semaines. On obtient donc :

Cette valeur de norme de qualité pour l'empoisonnement secondaire peut être ramenée :

  • àune concentration dans l'eau douce selon la formule suivante :
  • àune concentration dans l'eau marine selon la formule suivante :

Avec :
BCF : facteur de bioconcentration,
1 BMF: facteur de biomagnification,
2 BMF: facteur de biomagnification additionnel pour les organismes marins.

Ce calcul tient compte du fait que la substance présente dans l'eau du milieu peut se bioaccumuler dans le biote. Il donne la concentration à ne pas dépasser dans l'eau afin de respecter la valeur de la norme de qualité pour l'empoisonnement secondaire déterminée dans le biote.

La bioaccumulation tient compte à la fois du facteur de bioconcentration (BCF, ratio entre la concentration dans le biote et la concentration dans l'eau) et du facteur de bioamplification (BMF, ratio entre la concentration dans l'organisme du prédateur en bout de chaîne alimentaire, et la concentration dans l'organisme de la proie au début de la chaîne alimentaire). En l'absence de valeurs mesurées pour le BMF, celles-ci peuvent être estimées à partir du BCF selon le guide technique européen (E.C., 2011).

Ce calcul n'est donné qu'à titre indicatif. Il fait en effet l'hypothèse qu'un équilibre a été atteint entre l'eau et le biote, ce qui n'est pas véritablement réaliste dans les conditions du milieu naturel. Par ailleurs il repose sur un facteur de bioaccumulation qui peut varier de façon importante entre les espèces considérées.

Pour le MCPA, un BCF de 11 (sur Cyprinus carpio, MITI (2002) et un BMF1 = BMF2 de 1 (cf. E.C., 2011) ont été retenus. On a donc :

La norme de qualité pour la santé humaine est calculée de la façon suivante (E.C., 2011): 

Ce calcul tient compte de :

  • un facteur correctif de 10% (soit 0.1) : la VTR donnée ne tient compte en effet que d'une exposition par voie orale, et pour la consommation de produits de la pêche uniquement. Mais la contamination peut aussi se faire par la consommation d'autres sources de nourriture, par la consommation d'eau, et d'autres voies d'exposition sont possibles (inhalation ou contact cutané). Le facteur correctif de 10% (soit 0.1) permet de rendre l'objectif de qualité plus sévère d'un facteur 10 afin de tenir compte de ces autres sources de contamination possibles.
  • la valeur toxicologique de référence (VTR), correspondant à une dose totale admissible par jour ; pour cette substance elle sera considérée égale à 0.5 µg/kgcorporel/j (cf. tableau ci-dessus),
  • un poids corporel moyen de 70 kg,
  • Cons. Journ. Moy : une consommation journalière moyenne de produits de la pêche (poissons, mollusques, crustacés) égale à 115 g par jour.

Ce calcul n'est donné qu'à titre indicatif. Il peut être inadapté pour couvrir les risques pour les individus plus sensibles ou plus vulnérables (masse corporelle plus faible, forte consommation de produits de la pêche, voies d'exposition individuelles particulières). Le facteur correctif de 10% n'est donné que par défaut, car la contribution des différentes voies d'exposition varie selon les propriétés de la substance (et en particulier sa distribution entre les différents compartiments de l'environnement), ainsi que selon les populations considérées (travailleurs exposés, exposition pour les consommateurs/utilisateurs, exposition via l'environnement uniquement). L'hypothèse cependant que la consommation des produits de la pêche ne représente pas plus de 10% des apports journalier contribuant à la dose journalière tolérable apporte une certaine marge de sécurité (E.C., 2011).

Pour MCPA, le calcul aboutit à: 

Comme pour l'empoisonnement secondaire, la concentration correspondante dans l'eau du milieu peut être estimée en tenant compte de la bioaccumulation de la substance :

  • àune concentration dans l'eau douce selon la formule suivante :
  • àune concentration dans l'eau marine selon la formule suivante :

Pour le MCPA, on obtient donc: 

En principe, lorsque des normes de qualité réglementaires dans l'eau de boisson existent, soit dans la Directive 98/83/CE (C.E., 1998), soit déterminées par l'OMS, elles peuvent être adoptées. Les valeurs réglementaires de la Directive 98/83/CE doivent être privilégiées par rapport aux valeurs de l'OMS qui ne sont que de simples recommandations.

Il faut signaler que ces normes réglementaires ne sont pas nécessairement établies sur la base de critères (éco)toxicologiques (par exemple les normes pour les pesticides avaient été établies par rapport à la limite de quantification analytique de l'époque pour ce type de substance, soit 0.1 µg.L-1).

Pour le MCPA, la Directive 98/83/CE mentionne une valeur de 0.1 µg.L-1 et l'OMS préconise une valeur de 2 µg.L-1 (WHO, 2003).

A titre de comparaison, la norme de qualité pour l'eau de boisson est calculée de la façon suivante (E.C., 2011): 

Ce calcul tient compte de: 

  • la valeur toxicologique de référence (VTR), correspondant à une dose totale admissible par jour ; pour cette substance elle sera considérée égale à 0.5 µg/kgcorporel/j (Cf.tableau ci-dessus),
  • Cons.moy.eau [L.j-1] : une consommation d'eau moyenne de 2 L par jour,
  • un poids corporel moyen de 70 kg,
  • un facteur correctif de 10% (soit 0.1) afin de tenir compte de ces autres sources de contamination possibles.

L'eau de boisson est obtenue à partir de l'eau brute du milieu après traitement pour la rendre potable. La fraction éliminée lors du traitement dépend de la technologie utilisée ainsi que des propriétés de la substance.

En l'absence d'information, on considèrera que la fraction éliminée est nulle et le critère pour l'eau de boisson s'appliquera alors à l'eau brute du milieu. Par ailleurs, on rappellera que ce calcul n'est donné qu'à titre indicatif et peut s'avérer inadéquat pour certaines substances et certaines populations.

Pour le MCPA, on obtient: 

La valeur la plus protectrice, fixée par la directive 98/83/CE est proposée comme norme de qualité pour l'eau destinée à la production d'eau potable.

Valeurs réglementaires
Nom Valeur Matrice Cible Effet critique retenu Durée d'exposition Facteur Commentaire Etat du statut Valeur retenue par l'INERIS Année Source
MAC 13 µg.L-1 Eau douce Oui 2013 INERIS (2013)
MAC 1.3 µg.L-1 Eau marine Oui 2013 INERIS (2013)
Ceci est un aperçu

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Synthèse

VGE/NQE Importer

Un seuil de qualité dans le sédiment est nécessaire (i) pour protéger les espèces benthiques et (ii) protéger les autres organismes d'un risque d'empoisonnement secondaire résultant de la consommation de proies provenant du benthos. Les principaux rôles des normes de qualité pour les sédiments sont de :

  1. Identifier les sites soumis à un risque de détérioration chimique (la norme sédiment est dépassée)
  2. Déclencher des études pour l'évaluation qui peuvent conduire à des études plus poussées et potentiellement à des programmes de mesures
  3. Identifier des tendances à long terme de la qualité environnementale (Art. 4 Directive 2000/60/CE) (C.E., 2000).

Aucune information d'écotoxicité pour les organismes benthiques n'a été trouvée dans la littérature.

A défaut, une valeur guide pour le sédiment peut être calculée à partir du modèle de l'équilibre de partage.

Ce modèle suppose que: 

  • il existe un équilibre entre la fraction de substances adsorbées sur les particules sédimentaires et la fraction de substances dissoutes dans l'eau interstitielle du sédiment,
  • la fraction de substances adsorbées sur les particules sédimentaires n'est pas biodisponible pour les organismes et que seule la fraction de substances dissoutes dans l'eau interstitielle est susceptible d'impacter les organismes,
  • la sensibilité intrinsèque des organismes benthiques aux toxiques est équivalente à celle des organismes vivant dans la colonne d'eau. Ainsi, la norme de qualité pour la colonne d'eau peut être utilisée pour définir la concentration à ne pas dépasser dans l'eau interstitielle.

Une valeur guide de qualité pour le sédiment peut être alors calculée selon l'équation suivante (E.C., 2011) :

Avec :

RHOsed : masse volumique du sédiment en [Kgsed.m-3sed]. En l'absence d'une valeur exacte, la valeur générique proposée par le document guide technique européen (E.C., 2011) est utilisée : 1300 kg.m-3 .

Ksed-eau : coefficient de partage sédiment/eau en m 3/m3 . En l'absence d'une valeur exacte, les valeurs génériques proposées par le guide technique européen (E.C., 2011) sont utilisées. Le coefficient est alors calculé selon la formule suivante : 0.8 + 0.025 * Koc, soit Ksed-eau = 1.05 – 4.73 m 3/m3

Ainsi, on obtient :

La concentration correspondante en poids sec peut être estimée en tenant compte du facteur de conversion suivant :

Avec :

Fsolidesed : fraction volumique en solide dans les sédiments en [m3solide/m3susp]. En l'absence d'une valeur exacte, la valeur générique proposée par le document guide technique européen (E.C., 2011) est utilisée : 0.2 m 3/m3 .

RHOsolide : masse volumique de la partie sèche en [kgsolide/m3solide]. En l'absence d'une valeur exacte, la valeur générique proposée par le document guide technique européen (E.C., 2011) est utilisée : 2500 kg.m-3 .

Pour le MCPA, la concentration correspondante en poids sec est :

Selon la même approche que pour le sédiment d'eau douce, une valeur guide de qualité pour le sédiment marin peut être calculée selon la formule suivante :

Pour le MCPA, on obtient :

QSsed-marin wet weight = 0.04 – 0.18 µg.kg-1poids humide

La concentration correspondante en poids sec est alors la suivante:

QSsed-marin dry weight = 0.11 – 0.47 µg.kg-1sed poids sec

Le log Kow de la substance étant inférieur à 5, un facteur additionnel de 10 n'est pas jugé nécessaire.

Il faut rappeler que les incertitudes liées à l'application du modèle de l'équilibre de partage sont importantes. Les sédiments naturels peuvent avoir des propriétés très variables en termes de composition (nature et quantité de matières organiques, composition minéralogique), de granulométrie, de conditions physico-chimiques, de conditions dynamiques (taux de déposition/taux de resuspension). Par ailleurs ces propriétés peuvent évoluer dans le temps en fonction notamment des conditions météorologiques et de la morphologie de la masse d'eau. Si bien que le partage entre la fraction de substance adsorbée et la fraction de substance dissoute peut être extrêmement variable d'un sédiment à un autre et l'hypothèse d'un équilibre entre ces deux fractions ne semble pas très réaliste pour des conditions naturelles.

Par ailleurs, certains organismes benthiques peuvent ingérer les particules sédimentaires, et donc être contaminés par la fraction de substance adsorbée sur ces particules, ce qui n'est pas pris en compte par la méthode.

La VGE est définie à partir de la valeur de la norme de qualité la plus protectrice parmi tous les compartiments étudiés.

Pour les eaux destinées à la consommation humaine, c'est la valeur pour l'eau destinée à l'eau potable qui est la plus faible et qui est proposé comme VGE.

Pour les eaux non destinées à la consommation humaine, les valeurs les plus faibles sont obtenues pour la protection des organismes d'eau douce et marins.

VALEURS GUIDES POUR LES ORGANISMES BENTHIQUES

Avec un Koc de 10-157 L.kg-1 et un log Kow négatif à pH 7, la mise en œuvre d'un seuil pour les organismes benthiques n'est pas recommandée par le projet de guide européen (E.C., 2011).

Bibliographie

Documents

PDF
94-74-6 -- 2,4-MCPA -- NQE
Publié le 25/03/2013