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Chlorocresol (59-50-7)
Informations générales
Dernière vérification le 29/03/2024
Identification
Numero CAS
59-50-7
Nom scientifique (FR)
Chlorocrésol
Nom scientifique (EN)
Autres dénominations scientifiques (Autre langues)
Code EC
200-431-6
Code SANDRE
1636
Numéro CIPAC
-
Formule chimique brute
\(\ce{ C7H7ClO }\)
Code InChlKey
Code SMILES
Oc(ccc(c1C)Cl)c1
Classification CLP
Type de classification
Harmonisée
ATP insertion
CLP00/ATP13
Description de la classification
Classification harmonisée selon réglement 1272/2008 ou CLP
Mention du danger - Code | H314 |
---|---|
Mention du danger - Texte | Provoque de graves brûlures de la peau et de graves lésions des yeux. |
Classe(s) de dangers | Corrosion / Irritation cutanée |
Libellé UE du danger | - |
Mention du danger - Code | H318 |
---|---|
Mention du danger - Texte | Provoque de graves lésions des yeux. |
Classe(s) de dangers | Lésions oculaires graves/irritation oculaire |
Libellé UE du danger | - |
Limites de concentration spécifique | - |
Facteur M |
M=1 |
Estimation de toxicité aigüe | - |
Mention du danger - Code | H302 |
---|---|
Mention du danger - Texte | Nocif en cas d'ingestion |
Classe(s) de dangers | Toxicité aiguë |
Libellé UE du danger | - |
Mention du danger - Code | H317 |
---|---|
Mention du danger - Texte | Peut provoquer une allergie cutanée |
Classe(s) de dangers | Sensibilisation respiratoire/cutanée |
Libellé UE du danger | - |
Mention du danger - Code | H335 |
---|---|
Mention du danger - Texte | Peut irriter les voies respiratoires |
Classe(s) de dangers | Toxicité spécifique pour certains organs cibles (exposition unique) |
Libellé UE du danger | - |
Limites de concentration spécifique | - |
Facteur M |
M=1 |
Estimation de toxicité aigüe | - |
Mention du danger - Code | H400 |
---|---|
Mention du danger - Texte | Très toxique pour les organismes aquatiques |
Classe(s) de dangers | Danger pour le milieu aquatique |
Libellé UE du danger | - |
Limites de concentration spécifique | - |
Facteur M |
M=1 |
Estimation de toxicité aigüe | - |
Mention du danger - Code | H412 |
---|---|
Mention du danger - Texte | Nocif pour les organismes aquatiques, entraîne des effets à long terme |
Classe(s) de dangers | Danger pour le milieu aquatique |
Libellé UE du danger | - |
Limites de concentration spécifique | - |
Facteur M |
M=1 |
Estimation de toxicité aigüe | - |
Physico-Chimie
Dernière vérification le 29/03/2024
Généralités
Poids moléculaire
142.59 g/mol
Tableau des paramètres
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Bibliographie
Comportement et devenir dans les milieux
Dernière vérification le 29/03/2024
Matrices
Milieu eau douce
Milieu sédiment eau douce
Milieu terrestre
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Persistance
Biodégradabilité
Biodégradabilité :
Le 4-chloro-3-méthylphénol est intrinsèquement biodégradable en conditions aérobies: la dégradation est possible par des souches bactériennes adaptées et après une phase de latence suffisamment longue. (BUA, 1993)
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Dégradabilité abiotique
Hydrolyse :
Il n'y a pas d'information disponible sur l'éventuelle hydrolyse du 4-chloro-3-méthylphénol. (BUA, 1993)
Photolyse :
Dans des conditions environnementales correspondant à une zone tempérée, le temps de demi-vie du 4-chloro-3-méthylphénol par photolyse directe a été estimé à 15 jours en été et 503 jours en hiver. Dans des eaux riches en acides humiques la dégradation par photolyse est plus importante (temps de demi vie de 21-46 heures dans une eau chargée à 10 mg.L-1 de substances humiques et pour un éclairement caractéristique des conditions printanières). (BUA, 1993)
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Bioaccumulation
Organismes aquatiques
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Conclusion sur la bioaccumulation
Bibliographie
Toxicologie
Dernière vérification le 29/03/2024
Valeurs accidentelles
Autres seuils accidentels
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Valeurs de référence
Introduction
SANTE HUMAINE
Ce chapitre traite de la toxicité chronique induite par la substance sur l'homme soit via la consommation d'organismes aquatiques contaminés, soit via l'eau de boisson.
Dans les tableaux ci-dessous, ne sont reportés pour chaque type de test que les résultats permettant d'obtenir les NOEC ou la valeur toxicologique de référence (VTR) les plus protectrices. Compte tenu du mode d'exposition envisagée, seuls les tests sur mammifères exposés par voie orale (dans l'alimentation ou par gavage) ont été recherchés.
Toutes les données présentées ont été validées.
Les résultats de toxicité sont principalement donnés sous forme de doses journalières : NOAEL (No Observed Adverse Effect Level), ou LOAEL (Lowest Observed Adverse Effect Level). NOAEL et LOAEL sont exprimées en termes de quantité de substance administrée par unité de masse corporelle de l'animal testé, et par jour.
TOXICITE
Pour l'évaluation des effets sur la santé humaine, seuls les résultats sur mammifères sont considérés comme pertinents. Contrairement à l'évaluation des effets pour les prédateurs, les effets de type cancérigène ou mutagène sont également pris en compte.
(1) Lowest Observed Effect Concentration ; (2) VTR déterminée par l'INERIS
Bibliographie
Ecotoxicologie
Dernière vérification le 29/03/2024
Introduction
Evaluation existante :
US-EPA (1997) : Reregistration Eligibility Decision (RED) p-chloro-m-cresol List C, case 3046
Effets endocriniens :
Dans sa communication de 2001, la Commission européenne avait identifié le 4-chloro-3-méthylphénol comme un perturbateur endocrinien potentiel (Tableau 2 de COM (2001) 262 (C.E., 2001). Une évaluation plus approfondie a été demandée ; elle a été réalisée par le WRc en 2002 (E.C, 2002). A l'issue de l'étude bibliographique réalisée pour ce rapport, il apparaît que les effets sur la reproduction des invertébrés ou des poissons sont observés à des niveaux équivalents ou légèrement plus bas que ceux correspondant à des effets sur la mortalité ou la croissance. Cependant, il n'a pas été possible de conclure si ces effets sur la reproduction sont effectivement liés à une perturbation du système endocrinien des organismes. En particulier le fonctionnement du système endocrinien des invertébrés est très mal connu.
Dans le rapport de la DG-environnement (Petersen et al., 2007), la substance fait partie des substances à effets perturbateurs endocriniens potentiels pour l'homme (catégorie 2).
La substance est classée en catégorie 3 pour la faune sauvage : les informations sur la substance sont insuffisantes pour pouvoir juger du caractère perturbateur endocrinien.
Critères PBT / POP :
Le chlorocresol ne répond pas aux critères PBT/POP
Norme de qualité existante(ETOX, 20071) :
Allemagne : norme de qualité pour les eaux prélevées destinées à la consommation = 10 µg.L-1.
Substance(s) associée(s) :
-
[1] Les données issues de cette source (http://webetox.uba.de/webETOX/index.do) ne sont données qu'à titre indicatif ; elles n'ont donc pas fait l'objet d'une validation par l'INERIS.
Dangers
Description
ORGANISMES AQUATIQUES
Dans les tableaux ci-dessous, sont reportés pour chaque taxon uniquement les résultats des tests d'écotoxicité montrant la plus forte sensibilité à la substance. Toutes les données présentées ont été validées.
Ces résultats d'écotoxicité sont principalement exprimés sous forme de NOEC (No Observed Effect Concentration), concentration sans effet observé, ou de EC50, concentration produisant 50% d'effets. Les NOEC sont principalement rattachées à des tests chroniques, qui mesurent l'apparition d'effets sub-létaux à long terme, alors que les EC50 sont plutôt utilisées pour caractériser les effets à court terme.
ECOTOXICITE
ECOTOXICITE AQUATIQUE AIGUË
ECOTOXICITE AQUATIQUE CHRONIQUE
Valeurs de danger
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Synthèse
Biote
EMPOISONNEMENT SECONDAIRE
Ce chapitre traite de la toxicité chronique induite par la substance sur les prédateurs et l'homme via l'environnement aquatique, soit via la consommation d'organismes aquatiques contaminés (appelés biota, i.e. poissons ou invertébrés vivant dans la colonne d'eau ou dans les sédiments), soit via l'eau de boisson. Il s'agit donc d'évaluer la toxicité chronique de la substance par la voie d'exposition orale uniquement.
Dans les tableaux ci-dessous, ne sont reportés pour chaque type de test que les résultats permettant d'obtenir les NOEC ou la valeur toxicologique de référence (VTR) les plus protectrices. N'ont été recherchés que des tests sur mammifères ou oiseaux exposés par voie orale (exposition par l'alimentation ou par gavage). Toutes les données présentées ont été jugées valides.
Les résultats de toxicité sont principalement donnés sous forme de doses journalières : NOAEL (No Observed Adverse Effect Level), ou LOAEL (Lowest Observed Adverse Effect Level). NOAEL et LOAEL sont exprimées en termes de quantité de toxique administrée par unité de masse corporelle de l'animal testé et par jour.
Pour calculer la norme de qualité liée à l'empoisonnement secondaire des prédateurs, il est nécessaire de connaître la concentration de substance dans le biote n'induisant pas d'effets observés pour les prédateurs (exprimée sous forme de NOEC). Il est possible de déduire une NOEC à partir d'une NOAEL grâce à des facteurs de conversion empiriques variables selon les espèces testées. Les facteurs utilisés ici sont ceux recommandés par le guide technique européen (Tableau 22, page 129, E.C., 2003) et le projet de guide technique européen pour la détermination de normes de qualité (E.C., 2009). Les valeurs de ces facteurs de conversion dépendent de la masse corporelle des animaux et de leur consommation journalière de nourriture. Celles-ci peuvent donc varier d'une façon importante selon le niveau d'activité et le métabolisme de l'animal, la valeur nutritive de sa nourriture, etc. En particulier elles peuvent être très différentes entre un animal élevé en laboratoire et un animal sauvage.
Afin de couvrir ces sources de variabilité, mais aussi pour tenir compte des autres sources de variabilité ou d'incertitude (variabilité inter et intra-espèces, extrapolation du court terme au long terme, etc.) des facteurs d'extrapolation sont nécessaires pour le calcul de la QSbiota sec pois. Les valeurs recommandées pour ces facteurs d'extrapolation sont données dans le guide technique européen (tableau 23, page 130, E.C., 2003). Un facteur d'extrapolation supplémentaire (AFdose-réponse) est utilisé dans le cas où la toxicité a été établie à partir d'une LOAEL plutôt que d'une NOAEL.
Les données obtenues sur les mammifères terrestres et les oiseaux, utilisées pour la détermination des valeurs guides pour la protection des prédateurs vis-à-vis de l’empoisonnement secondaire, sont répertoriées dans les tableaux ci-dessous.
ECOTOXICITE POUR LES VERTEBRES TERRESTRES
TOXICITE ORALE POUR LES MAMMIFERES
(1) Lowest Observed Effet Concentration.
TOXICITE ORALE POUR LES OISEAUX
Valeurs écotoxicologiques
Introduction
Dans cette rubrique, sont reportées des valeurs de référence pour la protection des écosystèmes aquatiques et de la santé humaine via l’environnement.
Dans cette rubrique, sont reportées des valeurs de référence pour la protection des écosystèmes aquatiques et de la santé humaine via l’environnement.
Elles peuvent avoir un statut de « Valeur réglementaire » si elles sont issues
- de réglementations européennes et issues par exemple de dossiers d’évaluation des risques dans le cadre de processus d’autorisation de mise sur le marché des substances chimiques (c’est le cas des Concentrations Prédites Sans Effet pour l’environnement (PNEC) issues des dossiers réglementaires sous REACh ou dans le cas de la réglementation des produits biocides) ou issues de « Normes de Qualité Environnementale » (NQE) de la Directive Cadre européenne sur l’Eau (DCE) ;
- de réglementations françaises telles que les arrêtés de mise en application de la DCE à l’échelle nationale.
Elles peuvent être des « Valeurs guides » lorsque ce sont des propositions scientifiques de l’INERIS qui ne sont pas reportées dans des textes réglementaires. C’est le cas de toutes les valeurs établies par l’INERIS pour guider l’évaluation de la qualité des milieux aquatiques pour les substances qui n’ont pas, ou pas encore, un statut réglementaire dans le contexte de la DCE.
Les « Valeurs Guides Environnementales » (VGE) et les « Normes de Qualité Environnementale » (NQE) sont les outils consacrés pour l’évaluation de la qualité des eaux de surface, dont l’établissement est basé sur une même méthodologie européenne dédiée (E.C., 2018).
Leur construction, d’un point de vue méthodologique, est donc similaire.
Valeurs guides
Description
NORMES DE QUALITE POUR LA COLONNE D'EAU
Les normes de qualité pour les organismes de la colonne d'eau sont calculées conformément aux recommandations du guide technique européen pour l'évaluation des risques dus aux substances chimiques (E.C., 2003) et au projet de guide technique européen pour la détermination des normes de qualité environnementale (E.C., 2009). Elle est obtenue en divisant la plus faible valeur de NOEC ou d'EC50 valide par un facteur d'extrapolation (AF, Assessment Factor).
La valeur de ce facteur d'extrapolation dépend du nombre et du type de tests pour lesquels des résultats valides sont disponibles. Les règles détaillées pour le choix des facteurs sont données dans le tableau 16, page 101, du guide technique européen (E.C., 2003).
Moyenne annuelle (AA-QSwater_eco) :
Une concentration annuelle moyenne est déterminée pour protéger les organismes de la colonne d'eau d'une possible exposition prolongée.
On ne dispose de résultats chroniques que pour deux niveaux trophiques : les algues et les invertébrés. Pour les données aiguës, des données valides pour trois niveaux trophiques sont disponibles. La valeur de toxicité aiguë la plus faible concerne un poisson Oncorhynchus mykiss (Gagliano et Bowers, 1993) dont la LC50 96 h est de 0.92 mg.L-1. Cette valeur est plus faible que la plus faible des NOEC chroniques disponibles. On ne dispose pas de données chroniques sur poisson, mais la sensibilité du poisson et des daphnies est équivalente en aigu. Conformément à la Table 16, remarque (c), du TGD (E.C., 2003), et compte-tenu de l'effet potentiellement endocrinien de la substance, la AA-QSwater_eco est alors calculée en appliquant un facteur 100 sur cette LC50. On a donc :
On a donc : AA-QSwater_eco = 0.92 / 100 = 0.0092 mg.L-1, soit
Concentration Maximum Acceptable (MAC)
La concentration maximale acceptable est calculée afin de protéger les organismes de la colonne d'eau de possibles effets de pics de concentrations de courtes durées. Pour la détermination de la MAC, le document guide pour l'évaluation des effets des substances avec des rejets intermittents est utilisée (ECHA, 2008, E.C., 2009)
Pour le 4-chloro-3-méthylphénol, on dispose de données valides pour 3 niveaux trophiques en aigu. La plus basse donnée aigüe a été observée pour Oncorhynchus mykiss (Gagliano et Bowers, 1993) dont la LC50 96 h est de 0.92 mg.L-1. Un facteur d'extrapolation de 100 s'applique donc pour calculer la MAC (EC, 2009)
VALEUR GUIDE DE QUALITE POUR LE SEDIMENT (QSSED)
Un seuil de qualité dans le sédiment est nécessaire (i) pour protéger les espèces benthiques et (ii) protéger les autres organismes d'un risque d'empoisonnement secondaire résultant de la consommation de proies provenant du benthos. Les principaux rôles des normes de qualité pour les sédiments sont de :
- Identifier les sites soumis à un risque de détérioration chimique (la norme sédiment est dépassée)
- Déclencher des études pour l'évaluation qui peuvent conduire à des études plus poussées et potentiellement à des programmes de mesures
- Identifier des tendances à long terme de la qualité environnementale (Art. 4 Directive 2000/60/CE).
Aucune information d'écotoxicité pour les organismes benthiques n'a été trouvée dans la littérature.
A défaut, une valeur guide pour le sédiment peut être calculée à partir du modèle de l'équilibre de partage.
Ce modèle suppose que :
- il existe un équilibre entre la fraction de substances adsorbées sur les particules sédimentaires et la fraction de substances dissoutes dans l'eau interstitielle du sédiment,
- la fraction de substances adsorbées sur les particules sédimentaires n'est pas biodisponible pour les organismes et que seule la fraction de substances dissoutes dans l'eau interstitielle est susceptible d'impacter les organismes,
- la sensibilité intrinsèque des organismes benthiques aux toxiques est équivalente à celle des organismes vivant dans la colonne d'eau. Ainsi, la norme de qualité pour la colonne d'eau peut être utilisée pour définir la concentration à ne pas dépasser dans l'eau interstitielle.
NB : La pollution actuelle peut être suivie dans les matières en suspension et les couches superficielles du sédiment. Les couches profondes intègrent la contamination historique sur des dizaines voire des centaines d'années et ne sont pas jugées pertinentes pour caractériser la pollution actuelle. Les paramètres par défaut préconisés par Lepper (2002) et le guide technique européen (E.C., 2003) ont été choisis empiriquement pour caractériser les matières en suspension et les couches superficielles. Matières en suspension et couches superficielles contiennent relativement plus d'eau et de matière organique que les couches profondes du sédiment.
Une valeur guide de qualité pour le sédiment peut être alors calculée selon l'équation suivante (adaptation de l'équation 70 page 113 du guide technique européen, E.C., 2003) :
RHOsup : masse volumique de la matière en suspension en [Kgsed.m-3sed]. En l'absence d'une valeur exacte, la valeur générique proposée par Lepper, 2002) et le guide technique européen (équation 18 page 44, E.C., 2003) est utilisée : 1150 kg.m-3 .
Kpsusp-eau : coefficient de partage matière en suspension/eau en m3/m3 . En l'absence d'une valeur exacte, les valeurs génériques proposées par Lepper, 2002) et le guide technique européen (équation 24 page 47, E.C., 2003) sont utilisées. Le coefficient est alors calculé selon la formule suivante : 0.9 + 0.025 * Koc soit Kpsusp-eau = 13.15 m3/m3 .
Ainsi, on obtient :
QSsed wet weight = 105.2 µg/kg (poids humide)
La concentration correspondante en poids sec peut être estimée en tenant compte du facteur de conversion suivant :
Avec Fsolidesusp : fraction volumique en solide dans les matières en suspension en [m3solide/m3susp]. En l'absence d'une valeur exacte, la valeur générique proposée par Lepper (2002) et le guide technique européen (tableau 5 page 43, E.C., 2003) est utilisée : 0.1 m3/m3 .
RHOsolide : masse volumique de la partie sèche en [kgsolide/m3solide]. En l'absence d'une valeur exacte, la valeur générique proposée par Lepper (2002) et le guide technique européen (tableau 5 page 43, E.C., 2003) est utilisée : 2500 kg.m-3 .
Pour le 4-chloro-3-méthylphénol, la concentration correspondante en poids sec est :
Le LogKow de la substance étant inférieur à 5, un facteur additionnel de 10 n'est pas jugé nécessaire.
Il faut rappeler que les incertitudes liées à l'application du modèle de l'équilibre de partage sont importantes. Les sédiments naturels peuvent avoir des propriétés très variables en termes de composition (nature et quantité de matières organiques, composition minéralogique), de granulométrie, de conditions physico-chimiques, de conditions dynamiques (taux de déposition/taux de resuspension). Par ailleurs ces propriétés peuvent évoluer dans le temps en fonction notamment des conditions météorologiques et de la morphologie de la masse d'eau. Si bien que le partage entre la fraction de toxique adsorbé et la fraction de toxique dissous peut être extrêmement variable d'un sédiment à un autre et l'hypothèse d'un équilibre entre ces deux fractions ne semble pas très réaliste pour des conditions naturelles.
Par ailleurs, certains organismes benthiques peuvent ingérer les particules sédimentaires, et donc être contaminés par la fraction de substance adsorbée sur ces particules, ce qui n'est pas pris en compte par la méthode.
NORME DE QUALITE EMPOISONNEMENT SECONDAIRE (QSBIOTA_SEC POIS)
La norme de qualité pour l'empoisonnement secondaire (QSsecpois) est calculée conformément aux recommandations du guide technique européen (E.C., 2003). Elle est obtenue en divisant la plus faible valeur de NOEC valide par les facteurs d'extrapolation recommandés dans le tableau 23 page 130 du guide (E.C., 2003).
Pour le 4-chloro-3-méthylphénol, un facteur de 30 est appliqué car la durée du test retenu (LOEC à 400 ppm sur rat, soit une NOEC de 133 mg.kg-1biota) est de 24 mois. On obtient donc :
Cette valeur de norme de qualité pour l'empoisonnement secondaire peut être ramenée à une concentration dans l'eau du milieu selon la formule suivante :
Avec :
BCF : facteur de bioconcentration,
BMF : facteur de biomagnification.
Ce calcul tient compte du fait que la substance présente dans l'eau du milieu peut se bioaccumuler dans le biota. Il donne la concentration à ne pas dépasser dans l'eau afin de respecter la valeur de la norme de qualité pour l'empoisonnement secondaire déterminée dans le biote.
La bioaccumulation tient compte à la fois du facteur de bioconcentration (BCF, ratio entre la concentration dans le biote et la concentration dans l'eau) et du facteur de biomagnification (BMF, ratio entre la concentration dans l'organisme du prédateur en bout de chaîne alimentaire, et la concentration dans l'organisme de la proie au début de la chaîne alimentaire). Les valeurs de BCF peuvent être couramment trouvées dans la littérature. En l'absence de valeurs mesurées pour le BMF, celles-ci peuvent être estimées à partir du BCF selon le tableau 29, page 160, du guide technique européen (E.C., 2003).
Ce calcul n'est donné qu'à titre indicatif. Il fait en effet l'hypothèse qu'un équilibre a été atteint entre l'eau et le biote, ce qui n'est pas véritablement réaliste dans les conditions du milieu naturel. Par ailleurs il repose sur un facteur de bioaccumulation qui peut varier de façon importante entre les espèces considérées.
Pour le 4-chloro-3-méthylphénol, un BCF de 10 pour Cyprinus carpio et Oryzias latipes (BUA, 1993) et un BMF de 1 (cf. E.C., 2003) ont été retenus. On a donc:
NORME DE QUALITE POUR LA SANTE HUMAINE VIA LA CONSOMMATION DES PRODUITS DE LA PECHE (QSBIOTA_HH)
La norme de qualité pour la santé humaine est calculée de la façon suivante (Lepper, 2005) :
Ce calcul tient compte de :
- la valeur toxicologique de référence (VTR), correspondant à une dose totale admissible par jour ; pour cette substance elle sera considérée égale à 0.09 mg/kgcorporel/j (cf. tableau ci-dessus) = 90 µg/kgcorporel/j,
- une consommation moyenne de produits de la pêche (poissons, mollusques, crustacés) égale à 115 g par jour,
- un poids corporel moyen de 70 kg,
- un facteur correctif de 10% (soit 0.1) : la VTR donnée ne tient compte en effet que d'une exposition par voie orale, et pour la consommation de produits de la pêche uniquement. Mais la contamination peut aussi se faire par la consommation d'autres sources de nourriture, par la consommation d'eau, et d'autres voies d'exposition sont possibles (inhalation ou contact cutané). Le facteur correctif de 10% (soit 0.1) permet de rendre l'objectif de qualité plus sévère d'un facteur 10 afin de tenir compte de ces autres sources de contamination possibles.
Ce calcul n'est donné qu'à titre indicatif. Il peut être inadapté pour couvrir les risques pour les individus plus sensibles ou plus vulnérables (masse corporelle plus faible, forte consommation de produits de la pêche, voies d'exposition individuelles particulières). Le facteur correctif de 10% n'est donné que par défaut, mais la contribution des différentes voies d'exposition varie selon les propriétés de la substance (et en particulier sa distribution entre les différents compartiments de l'environnement), ainsi que selon les populations considérées (travailleurs exposés, exposition pour les consommateurs/utilisateurs, exposition via l'environnement uniquement).
Pour le 4-chloro-3-méthylphénol, le calcul aboutit à :
0.1 * 90 [µg/kgcorporel/j] * 70 [kgcorporel] QSbiota_hh = ------------------------------------------------------= 5478 µg.kg-1biota
0.115 [kgbiota/j]
Comme pour l'empoisonnement secondaire, la concentration correspondante dans l'eau du milieu peut être estimée en tenant compte de la bioaccumulation de la substance :
Pour le 4-chloro-3-méthylphénol, on obtient donc :
QSwater_hh food = 5478 / (10*1) = 547.8 µg.L-1
NORME DE QUALITE POUR LA SANTE HUMAINE VIA L'EAU DE BOISSON (QSdw_hh)
En principe, lorsque des normes de qualité réglementaires dans l'eau de boisson existent, soit dans la Directive 98/83/CE (C.E., 1998), soit déterminées par l'OMS, elles peuvent être adoptées. Les valeurs réglementaires de la Directive 98/83/CE doivent être privilégiées par rapport aux valeurs de l'OMS qui ne sont que de simples recommandations.
En leur absence, la norme de qualité pour l'eau de boisson est calculée de la façon suivante (Lepper, 2005, E.C., 2009) :
Ce calcul tient compte de :
- la valeur toxicologique de référence (VTR) ; pour cette substance elle sera considérée égale à 0.09 mg/kgcorporel/j = 90 µg/kgcorporel/j,
- une consommation d'eau moyenne de 2 L par jour,
- un poids corporel moyen de 70 kg,
- un facteur correctif de 10% (soit 0.1) afin de tenir compte de ces autres sources de contamination possibles.
L'eau de boisson est obtenue à partir de l'eau brute du milieu après traitement pour la rendre potable. La fraction éliminée lors du traitement dépend de la technologie utilisée ainsi que des propriétés de la substance.
En l'absence d'information, on considèrera que la fraction éliminée est nulle et le critère pour l'eau de boisson s'appliquera alors à l'eau brute du milieu. Par ailleurs, on rappellera que ce calcul n'est donné qu'à titre indicatif et peut s'avérer inadéquat pour certaines substances et certaines populations.
Pour le 4-chloro-3-méthylphénol, on obtient :
Proposition de norme de qualité pour l'eau 315 µg.L-1 destinée à l'eau potable
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Synthèse
PROPOSITION DE NORME DE QUALITE ENVIRONNEMENTALE (NQE)
La NQE est définie à partir de la valeur de la norme de qualité la plus faible parmi tous les compartiments étudiés.
Pour le 4-chloro-3-méthylphénol, la norme de qualité pour les organismes aquatiques est la valeur la plus protectrice pour l'ensemble des approches considérées. La proposition de NQE pour le 4-chloro-3-méthylphénol est donc la suivante :
VALEURS GUIDES POUR LE SEDIMENT
Avec un Koc de 490 L.kg-1 et un Log Kow proche de 3, la mise en œuvre d'un seuil pour le sédiment n'est pas recommandée selon le projet de guide européen (E.C., 2009).
Bibliographie
Données technico-économiques
Dernière vérification le 29/03/2024
Tableaux de synthèse
Généralités
CAS | 59-50-7 |
---|---|
SANDRE | 1636 |
Usages principaux |
Mini-FTE Importer Le chlorocrésol est principalement utilisé pour ses propriétés biocides. Usages majoritaires : Tanneries et textiles Agent de conservation dans la tannerie et les textiles. Désinfectant Bactéricide et fongicide employé dans des produits de désinfection professionnels (notamment en milieu hospitalier, ou pour l'élevage) et grand public (notamment produits proposés pour l'extérieur). Les notices de produits contenant du chlorocrésol à des concentrations comprises entre 1 et 10% mentionnent un usage pour la désinfection de murs, sols, poulaillers, clapiers, étables, niches, terrasse, garages, caves et réduits, etc. Usages minoritaires Métallurgie Utilisé comme additif biocide dans les fluides de coupe qui servent à lubrifier les machines dans l'industrie métallurgique. Cosmétiques Usage documenté comme conservateur, mais peu de produits commerciaux identifiés [1, 6]. Médical Employé dans quelques produits utilisés dans la prise en charge d'antisepsies des affections cutanéomuqueuses. Conservateur de matériaux Usage documenté comme conservateur de colles, d'encres et de vernis, mais peu ou pas de produit commercial identifié. La substance a été retrouvée dans les eaux de rejet d'imprimeries. Usage également documenté comme adjuvant dans le béton [6]. Autres Les usages suivants sont mentionnés dans différentes bases de données : produits de traitement de l'eau, produits de polissage et cires, produits d’entretien pour automobiles, désodorisants, produits de traitement de textiles [2]. |
Autres informations d'usage |
Mini-FTE Importer - Inclusion dans des articles : Oui - Large utilisation dispersive : Non Secteurs NAF identifiés comme usagers1: 15.1 (Apprêt et tannage des cuirs), 01.4 (Production animale), 20.2 (Fabrication de pesticides et d'autres produits agrochimiques), 20.4 (Fabrication de savons, de produits d'entretien et de parfums), 20.5 (Fabrication d'autres produits chimiques), 21.1(Fabrication de produits pharmaceutiques de base), 21.2 (Fabrication de préparations pharmaceutiques), 10.8 (Fabrication d'autres produits alimentaires). [1] Liste établie sur la base de l'analyse des résultats de la campagne RSDE-ICPE exploités dans le cadre du projet Lumieau-Stra [3], et des données de la base Simmbad (cf. infra) |
Substance prioritaire dans le domaine de l’eau (DCE) | non |
Substance soumise à autorisation dans Reach | non |
Substance soumise à restriction dans Reach | non |
Substance extrêmement préoccupante (SVHC) | non |
Réglementations |
Mini-FTE Importer Le chlorocrésol est concerné par : La directive 67/548/CEE et le règlement (CE) n°1272/2008 (CLP) Classification CLP harmonisée2 : Acute Tox. 4 (H302), Skin Corr. 1C (H314), Eye Dam. 1 (H318), Skin Sens. 1B (H317), STOT SE 3 (H335), Aquatic Acute 1 (H400), Aquatic Chronic 3 (H412). Le règlement n°1907/2006 (REACH) Le chlorocrésol n’est pas classé comme « substance extrêment préoccupante » (SVHC) dans REACH. Le règlement (UE) n°528/2012 (biocides) Substance approuvée dans le cadre du Règlement pour les types de produits (TP) suivants : Le règlement (CE) n°648/2004 (détergents) En tant qu'agent conservateur, le chlorocrésol doit être inscrit sur l'étiquetage quelle que soit sa concentration. Le règlement (CE) n°1107/2009 (produits phytosanitaires) Le chlorocrésol n’est pas inclus comme substance active, donc tout produit phytopharmaceutique contenant du p-chlorocrésol doit être retiré du marché. Le règlement (CE) n°1223/2009 (cosmétiques) Le chlorocrésol est inclus dans la liste des agents conservateurs admis dans les produits cosmétiques (Annexe V), Il doit être utilisé à des concentrations inférieures à 0,2% dans les préparations prêtes à l’emploi, et ne peut pas être utilisé dans les produits destinés aux muqueuses. L’Arrêté du 02/02/98 (émissions des ICPE) Le chlorocrésol est mentionné à l’article 33 de l’Arrêté du 2 février 1998 relatif aux prélèvements et à la consommation d'eau ainsi qu'aux émissions de toute nature des installations classées pour la protection de l'environnement soumises à autorisation. L'Arrêté du 31/01/08 (déclaration des émissions) Le chlorocrésol est mentionné à l'Annexe II de l'Arrêté du 31 janvier 2008 relatif au registre et à la déclaration annuelle des émissions et de transferts de polluants et des déchets avec un seuil de rejet dans les eaux de 300g.j-1. La présence de chlorocrésol n'est pas réglementée dans les eaux. Il n'existe pas de NQE pour cette substance. L'Ineris propose une Valeur Guide [4]: VGEau douce = 9 µg.L-1. [2] https://echa.europa.eu/fr/information-on-chemicals/cl-inventory-database/-/discli/details/11437 |
Classification CLP | Voir la classification CLP |
Volume de production
France |
Mini-FTE Importer Pas de donnée |
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UE |
Mini-FTE Importer Fabrication et/ou importation dans l'espace économique européen ≥ 10 et < 100 t (donnée ECHA) |
Monde |
Mini-FTE Importer ≥ 1 000 t (donnée OCDE3) [3] Le chlorocrésol est identifié parmi les substances chimiques à volume de production élevé (High Production Volume chemicals) par l'OCDE. Par définition, ces substances sont produites ou importées à des niveaux supérieurs à 1 000 t.an-1 dans au moins un pays membre de l'OCDE (pas de donnée plus précise disponible ; informations de 2007, disponibles suivant le lien https://hpvchemicals.oecd.org/ui/Search.aspx). |
Consommation
Volume de consommation en France |
Mini-FTE Importer ≥ 10 t (d'après données SIMMBAD) |
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Présence dans l'environnement
Eaux de surface |
Mini-FTE Importer Le Chlorocrésol est peu soluble dans l'eau (4g.L-1 @ 30°C) [2] Compte tenu de ses propriétés physico-chimiques, le chlorocrésol n'est pas considéré comme potentiellement persistant dans l'environnement et doit se dégrader dans l'eau, l'air, les sédiments et le sol [2, 6]. Nous n'avons pas trouvé d'information sur les produits de dégradation et éventuels métabolites. Eaux douces4: Entre le 01/01/2018 et le 31/12/2020, sur 29 565 analyses réalisées dans 2 585 stations, 20 ont établi des concentrations supérieures aux limites de quantification (généralement 0,2 µg.L-1 ou 0,05 µg.L-1) dans les eaux, soit une fréquence de quantification de 0,07%. La concentration maximale observée était de 1,27 µg.L-1. Sédiments4: Entre le 01/01/2018 et le 31/12/2020, sur 1 074 analyses réalisées dans 867 stations, aucune n'a établi de concentration supérieure aux limites de quantification (généralement 50 µg/kg MS) dans les sédiments. Le chlorocrésol est mentionné à l'Annexe II de l'Arrêté du 31 janvier 2008 relatif au registre et à la déclaration annuelle des émissions et de transferts de polluants et des déchets avec un seuil de rejet dans les eaux de 300g.j-1. Toutefois, aucun rejet supérieur à ce seuil n'apparaît dans le registre des émissions polluantes5 depuis 2003. [4] Données Naïades : http://naiades.eaufrance.fr/ [5] https://www.georisques.gouv.fr/risques/registre-des-emissions-polluantes/ |
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Eaux souterraines |
Mini-FTE Importer Selon les données disponibles dans la base ADES, entre le 01/01/2018 et le 31/12/2020, toutes les données acquises sur sur 3 028 points d'analyse ont établi des concentrations inférieures aux limites de quantification (généralement 0,02 µg.L-1) dans les eaux souterraines, soit une fréquence de quantification de 0 %. |
Air |
Mini-FTE Importer Pas d'information. Improbable (pression de vapeur : 6,66 Pa @ 20°C) [2]. |
Sols |
Mini-FTE Importer Pas d'information. |
Réduction des émissions et substitutions
Autres commentaires |
Mini-FTE Importer Selon les informations de la base de données Simmbad , 80 produits contenant du chlorocrésol sont référencés dans l'inventaire Biocides. Ces produits sont très majoritairement des TP2 (42 produits sur 80), et des TP3 (32 produits). Les TP9 et TP6 sont couverts par 5 produits. Les TP1 et TP13 sont couverts par 3 produits8 . Les données quantitatives de la base SIMMBAD permettent d'établir que plus de 90% des produits biocides contenant du chlorocrésol et vendus depuis 2018 sont des TP2 ou TP3. Dans l'Avis de l'Anses [5], le Comité d'Experts Spécialisés recommande de poursuivre la surveillance du chlorocrésol, en raison notamment de sa présence détectée dans des articles chaussants (à des teneurs comprises entre 42 et 69 mg/kg). [8] Certains produits peuvent appartenir à plusieurs types de produits (TP). |
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Bibliographie
Archives
Dernière vérification le 29/03/2024
Documents
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