Identification

Numero CAS

1912-24-9

Nom scientifique (FR)

Atrazine

Nom scientifique (EN)

6-chloro-N-ethyl-N'-isopropyl-1,3,5-triazine-2,4-diamine

Autres dénominations scientifiques (FR)

2-chloro-4-éthylamine-6-isopropylamine-1,3,5-triazine

Autres dénominations scientifiques (Autre langues)

2-Chloro-4-ethylamine-6-isopropylamine-1,3,5-triazine ; 6-chloro-4-N-ethyl-2-N-propan-2-yl-1,3,5-triazine-2,4-diamine ; 6-chloro-N-ethyl-N'-isopropyl-[1,3,5]triazine-2,4-diamine ; 2-Chlor-4-ethylamin-6-isopropylamin-1,3,5-triazin ; 2-chlor-4-ethylamino-6-isopropylamino-1,3,5-triazin ; 2-chlor-4-etilamino-6-izopropilamino-1,3,5-triazinas ; 6-Chlor-N-ethyl-N'-isopropyl-1,3,5-triazin-2,4-diamin ; 1,3,5-Triazine-2,4-diamine, 6-chloro-N2-ethyl-N4-(1-methylethyl)-

Code EC

217-617-8

Code SANDRE

1107

Numéro CIPAC

-

Formule chimique brute

\(\ce{ C8H14ClN5 }\)

Code InChlKey

MXWJVTOOROXGIU-UHFFFAOYSA-N

Code SMILES

n(c(nc(n1)NC(C)C)NCC)c1Cl

Classification CLP

Type de classification

Harmonisée

ATP insertion

CLP00

Description de la classification

Classification harmonisée selon réglement 1272/2008 ou CLP

Mentions de danger
Mention du danger - Code H317
Mention du danger - Texte Peut provoquer une allergie cutanée
Classe(s) de dangers Sensibilisation respiratoire/cutanée
Libellé UE du danger -
Limites de concentration spécifique -
Facteur M -
Estimation de toxicité aigüe -
Fiche ECHA

Généralités

Poids moléculaire

215.69 g/mol

Tableau des paramètres

Tableau des paramètres
Nom de valeur Valeur Température Pression Granulométrie Humidité Norme / Ligne directrice Méthode Commentaire Source
Hydrosolubilité 30 mg.L-1
à 20°C
INERIS (2007) p.23
Constante de dissociation (pKa) 1.6 - UE (2005) p.21
Constante de Henry 0.00015 Pa.m3.mol-1 UE (2005) p.21
Coefficient de partage octanol/eau (Log Kow) 2.5 - UE (2005) p.21
Coefficient de partage octanol/eau (Log Kow) 2.7 - Expérimentation FOOTPRINT
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Bibliographie

Matrices

Milieu eau douce

Tableau des paramètres
Nom de valeur Valeur Température Pression Granulométrie Humidité Norme / Ligne directrice Méthode Commentaire Source
Coefficient de partage eau matière en suspension 8.6 L.kg-1
calculé à partir du Koc (TGD)
UE (2005) p.21
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Milieu sédiment eau douce

Tableau des paramètres
Nom de valeur Valeur Température Pression Granulométrie Humidité Norme / Ligne directrice Méthode Commentaire Source
Coefficient de partage eau sédiment 4.3 L.kg-1
calculé à partir du Koc (TGD)
UE (2005) p.21
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Milieu terrestre

Tableau des paramètres
Nom de valeur Valeur Température Pression Granulométrie Humidité Norme / Ligne directrice Méthode Commentaire Source
Coefficient de partage carbone organique/Eau (Koc) 100 L.kg-1 Expérimentation FOOTPRINT
Coefficient de partage carbone organique/Eau (Koc) 86 L.kg-1 UE (2005) p.21
Coefficient de partage eau/sol 1.72 L.kg-1
calculé à partir du Koc (TGD)
UE (2005) p.21
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Persistance

Biodégradabilité

Tableau des paramètres
Nom de valeur Valeur Température Pression Granulométrie Humidité Norme / Ligne directrice Méthode Commentaire Source
Biodégradabilité non facilement biodégradable -
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Dégradabilité abiotique

Tableau des paramètres
Nom de valeur Valeur Température Pression Granulométrie Humidité Norme / Ligne directrice Méthode Commentaire Source
Photolyse 0.1 jour INERIS (2007) p.23
Photolyse 335 jour INERIS (2007) p.23
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Milieu eau douce

Tableau des paramètres
Nom de valeur Valeur Température Pression Granulométrie Humidité Norme / Ligne directrice Méthode Commentaire Source
Temps de demie vie eau douce 134 jour
entre 28 et 134 jours
UE (2005) p.21
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Milieu sédiment eau douce

Tableau des paramètres
Nom de valeur Valeur Température Pression Granulométrie Humidité Norme / Ligne directrice Méthode Commentaire Source
Temps de demie vie sédiment 608 jour
en anaérobie
INERIS (2007) p.23
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Milieu terrestre

Tableau des paramètres
Nom de valeur Valeur Température Pression Granulométrie Humidité Norme / Ligne directrice Méthode Commentaire Source
Temps de demie vie terrestre 40 jour INERIS (2007) p.23
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Bioaccumulation

Organismes aquatiques

Organismes aquatiques
Nom Espèce Valeur Niveau trophique Taxon Matrice Stade de vie Effet Effet détaillé Durée d'exposition Méthode Norme / Ligne directrice Commentaire Source
Bioaccumulation BCF 12 - Expérimentation

poisson - corps entier

UE (2005) p.21
Bioaccumulation BCF 15 - Expérimentation

poisson - viscères

UE (2005) p.21
Bioaccumulation BCF 7.7 - Expérimentation

poisson - filets

UE (2005) p.21
Bioaccumulation BCF 7.943282347 - Calcul US EPA (2011)
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Bibliographie

Valeurs réglementaires

Valeurs réglementaires
Nom Valeur Source Commentaire Effet critique retenu Etat du statut Durée d'exposition Milieu Source d'exposition Facteur Contexte de gestion Age-Dependent Adjustments Factors ADAF - Tranche d'âge ADAF - Valeur ADAF - URL
VLEP 8h 5 mg.m-3 INRS (2024)
Valeur limite admise (circulaire)
Final Air Lieux de travail
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Valeurs guides

Valeurs guides
Nom Valeur Source Commentaire Effet critique retenu Etat du statut Durée d'exposition Milieu Source d'exposition Facteur Contexte de gestion Age-Dependent Adjustments Factors ADAF - Tranche d'âge ADAF - Valeur ADAF - URL
VG 0,1 mg.L-1 OMS (2011)
Atrazine and its chloro-s-triazine metabolites deethyl-atrazine, deisopropyl-atrazine and diaminochlorotriazine.
luteinizing hormone surge suppression and subsequent disruption of the estrous cycle Final Eau
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Valeurs de référence

Autres valeurs des organismes reconnus

Autres valeurs des organismes reconnus
Nom Valeur Source Commentaire Effet critique retenu Etat du statut Durée d'exposition Milieu Source d'exposition Facteur Contexte de gestion Age-Dependent Adjustments Factors ADAF - Tranche d'âge ADAF - Valeur ADAF - URL
MRL 0,01 mg.kg-1.j-1 ATSDR (2003) BodyWt. Final Eau
ARfD 0,1 mg.kg-1pc OMS JMPR (2007) Final Eau
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Dangers

Valeurs de danger

Valeurs de danger
Nom Espèce Valeur Niveau trophique Taxon Matrice Stade de vie Effet Effet détaillé Durée d'exposition Méthode Norme / Ligne directrice Commentaire Source
CL/CE50 0.0205 mg.L-1 Algue UE (2005) p.21
CL/CE50 5.29 mg.L-1 Invertebré UE (2005) p.21
CL/CE50 3.96 mg.L-1 Poisson UE (2005) p.21
CL/CE50 0.055 mg.L-1 Algue UE (2005) p.21
CL/CE50 4.3 mg.L-1 Invertebré UE (2005) p.21
CL/CE50 8.5 mg.L-1 Poisson UE (2005) p.21
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Valeurs écotoxicologiques

Introduction

Dans cette rubrique, sont reportées des valeurs de référence pour la protection des écosystèmes aquatiques et de la santé humaine via l’environnement.

Elles peuvent avoir un statut de « Valeur réglementaire » si elles sont issues

  1. de réglementations européennes et issues par exemple de dossiers d’évaluation des risques dans le cadre de processus d’autorisation de mise sur le marché des substances chimiques (c’est le cas des Concentrations Prédites Sans Effet pour l’environnement (PNEC) issues des dossiers réglementaires sous REACh ou dans le cas de la réglementation des produits biocides) ou issues de « Normes de Qualité Environnementale » (NQE) de la Directive Cadre européenne sur l’Eau (DCE) ;
  2. de réglementations françaises telles que les arrêtés de mise en application de la DCE à l’échelle nationale.

Elles peuvent être des « Valeurs guides » lorsque ce sont des propositions scientifiques de l’INERIS qui ne sont pas reportées dans des textes réglementaires. C’est le cas de toutes les valeurs établies par l’INERIS pour guider l’évaluation de la qualité des milieux aquatiques pour les substances qui n’ont pas, ou pas encore, un statut réglementaire dans le contexte de la DCE.
Les « Valeurs Guides Environnementales » (VGE) et les « Normes de Qualité Environnementale » (NQE) sont les outils consacrés pour l’évaluation de la qualité des eaux de surface, dont l’établissement est basé sur une même méthodologie européenne dédiée (E.C., 2018).
Leur construction, d’un point de vue méthodologique, est donc similaire.

Valeurs guides

Valeurs guides
Nom Valeur Matrice Cible Effet critique retenu Durée d'exposition Facteur Commentaire Etat du statut Valeur retenue par l'INERIS Année Source
PNEC / QSed 0.00112 mg/kg (poids sec) Sédiments
equilibre de partage
Oui UE (2005) p.21
PNEC chronique 0.0006 mg.L-1 Eau marine 5
Les espèces marines et d'eau douce prèsentent une sensibilité comparable à cette substance, aussi NQ eau de mer = NQ eau douce. - statistique
Oui UE (2005) p.21
PNEC chronique / AA-QSwater_eco 0.0006 mg.L-1 Eau douce 5
Norme de qualité (NQ) pour l'eau douce. Elle a été dérivée à partir de résultats de tests conduits en microcosmes et mésocosmes. Norme de qualité environementale globale = 0.6 µg/L pour la protection des communautés pélagiques d'eau douce et d'eau de mer. - statistique
Oui UE (2005) p.21
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Valeurs réglementaires

Valeurs réglementaires
Nom Valeur Matrice Cible Effet critique retenu Durée d'exposition Facteur Commentaire Etat du statut Valeur retenue par l'INERIS Année Source
MAC 2 µg.L-1 Eau douce Non UE (2013)
MAC 2 µg.L-1 Eau marine Non UE (2013)
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Bibliographie

Tableaux de synthèse

Généralités

Généralités
CAS 1912-24-9
SANDRE 1107
Substance prioritaire dans le domaine de l’eau (DCE) oui
Substance soumise à autorisation dans Reach non
Substance soumise à restriction dans Reach non
Substance extrêmement préoccupante (SVHC) non
Réglementations

FTE 2005 Importer

Les paragraphes ci-après présentent les principaux textes en vigueur à la date de la rédaction de cette rubrique. Cet inventaire n’est pas exhaustif.

Sur le plan de la réglementation des produits phytopharmaceutiques :

  • pour l'Union européenne : cette substance active est interdite à la suite de l'examen relatif à l'inscription à l'annexe I de la directive 91/414/CE du 15 juillet 1991 ;
  • pour la France : cette substance active n'est pas autorisée dans la composition de préparations bénéficiant d'une autorisation de mise sur le marché2 : son interdiction a été décidée en 2001, les dates limites de distribution et d'utilisation ont été fixé respectivement au 30 septembre 2002 et au 30 septembre 2003 ;
  • pour la France : les teneurs maximales pour les résidus de l'atrazine sur et dans les denrées alimentaires sont fixées par les arrêtés de la République Française du 05 août 1992 relatif aux teneurs maximales en résidus de pesticides admissibles sur ou dans certains produits d'origine végétale et du 10 février 1989 relatif aux teneurs maximales en résidus de pesticides admissibles dans et sur les céréales destinées à la consommation humaine (respectivement 0,1 mg.kg 1 et 0,05 mg.kg 1 pour l'ensemble des produits agricoles traités à l'exception du maïs) ;
  • pour la France, une valeur limite de 0,1 Ng.L 1 d'atrazine dans l'eau destinée à la consommation a été fixée par le décret 2001 1220 du 20 décembre 20013 .

D'autre part, l'OMS fixe à 2 Og.L 1 la valeur sanitaire maximale pour l'atrazine dans l'eau destinée à la consommation humaine (OMS, 2000).

[2] Un résumé des différentes limitations d'utilisation de la substance au cours de sa période d'homologation a été rédigée par Miquel (2003).

[3] La norme fixe à 0,1 µg par litre la concentration pour chaque type de pesticide et 0,5 µg par litre la concentration totale en pesticides, dans les eaux de consommation humaine.

Classification CLP Voir la classification CLP
Informations complémentaires

L’atrazine (C8H14ClN5) est un herbicide de synthèse de la famille chimique des triazines1 . Cette substance se présente sous la forme d’une poudre cristalline incolore et peu soluble dans l’eau : 30 mg.L-1 à 20°C (Santé Canada, 1993).

Selon le site internet e-phy, cet herbicide bloque la photosynthèse des végétaux par blocage de la protéine d1 du photosysteme II. Selon Miquel (2003) son action est rapide et peut persister pendant 2 à 6 mois.

[1] Selon le site internet de l’IFREMER, la familles des triazines désigne et regroupe trois désherbants (atrazine, simazine et terbuthylazine) qui ont été largement utilisés dans la culture du maïs.

Production et utilisation

Production et ventes

Données économiques

FTE 2005 Importer

Production

Aucun site de production français d'atrazine n'a été identifié. En 2007, un site de formulation utilisant de l'atrazine a été identifié : l'usine BASF Agri production à Gravelines. Cette unité formule des produits commerciaux destinés à l'exportation vers les pays de la CEE ou cette substance active est toujours autorisée (BASF communication personnelle). D'après cette source, l'usage de l'atrazine représente 20 tonnes par an.

Néanmoins, selon l'Union Européenne (données non publiées) cité par Tissier et al. (2005) et RPA (2000), les quantités produites au sein de l'union seraient de 700 tonnes par an à la fin des années 90. Selon ces mêmes sources, à cette même époque, les ventes européennes d'atrazine étaient estimées à 2 000 tonnes par an. Selon RPA (2000) le complément des quantités synthétisées en Europe est importé des Etats Unis.

Au niveau mondial, il y a onze principaux producteurs / fournisseurs d'atrazine (RSC, 1998).

Place de la substance dans l'économie mondiale et française

Avant son interdiction, on estimait le prix de l'atrazine à environ 3 €.L 1 (site internet du logiciel Agri 4D) soit 15 M€.an 1 pour une consommation estimée à 5 000 tonnes. Sachant qu'en 2004 les facturations françaises d'herbicides atteignaient 930 M€ (site internet du SESSI), la place de l'atrazine dans l'économie française des herbicides représentait moins de 2%.

Procédés de production

Selon le site internet GTZ, il n'existe pas de source naturelle d'atrazine.

La production d'atrazine s'effectue en faisant réagir successivement du chlorure de cyanuryle avec de l'éthylamine et de l'isopropylamine. Cette réaction s'accompagne d'une production de tétrachlorométhane.

Présence d'impuretés

Selon The E pesticide Manual (2004), la substance active « atrazine » utilisée pour les préparations commerciales est pure à plus de 96%. Néanmoins, ces impuretés ne sont pas identifiées.

Utilisations

Usage de la substance

FTE 2005 Importer

Avant son interdiction, les seuls usages rapportés pour l'atrazine étaient liés à son action herbicide pour des usage agricole, industriel et de traitement de voiries (site internet PAN UK). Le site internet Spectrum Laboratories rapporte qu'en 1972 aux Etats Unis, la répartition des usages de cette substance étaient les suivants : usage agricole à 96%, usage commercial et industriel (y compris la reforestation) à 2% et usage domestique à 2%.

Selon AGPM et ITCF (2003), en France, avant 1997, les principaux utilisateurs d'atrazine étaient les agriculteurs (désherbage du maïs, du sorgho, des vignes et des vergers). De façon plus modeste, les autres utilisations (par ordre décroissant des quantités consommées) concernaient les collectivités locales et les services publics (entretien des voiries et autres espaces publiques), la SNCF (désherbage des ballasts) et les jardiniers amateurs (désherbage des allées). Après 1997, seule son action sur le maïs et le sorgho étaient encore autorisée.

Selon cette même source, à cette époque, l'atrazine était utilisé sur 90% des surfaces de maïs, soit près de 3 millions d'hectares.

Le site internet d'Atmo Picardie indique également qu'avant 1997, l'atrazine a servi comme algicide dans les étangs ornementaux et les aquariums.

Avant son interdiction, cette substance était fréquemment utilisée du fait de sa simplicité d'usage, de son efficacité et de son prix peu élevé. Selon Miquel (2003), l'usage français atteignait une valeur supérieure à 5 000 tonnes par an.

Miquel (2003) précise également que dans le domaine agricole, en France, l'atrazine était principalement utilisée sur le maïs. En effet, cette culture à besoin d'être désherbée à la fois au moment de la pousse mais également pendant les 90 jours de végétation.

Usage quantitatif de la substance

FTE 2005 Importer

Suite à son interdiction, il n'y a plus aucun usage actuel de cette substance en France. Le tableau 2.1 reprend l'évolution de la dose moyenne d'application en France entre 1959 et 2004.

Tableau 2.1. Evolution de la dose moyenne d'application de 1959 à 2004 ; en g.ha-1.an-1 ; d'après le site internet d'Atmo Picardie.

Année

1959

2000

2003

après le 30/06/03

Dose moyenne d’application

2500

1000

730

0

A titre d'exemple, environ 210 tonnes d'atrazine ont été utilisées en 2001 2002 en Bretagne (Eau & Rivières de Bretagne, 2004).

Rejets dans l’environnement

Sources naturelles

Pour cette substance aucune source naturelle n'a été identifiée.

Émissions anthropiques totales

FTE 2005 Importer

Principales sources de rejets

L'utilisation de cette substance étant interdite, les éventuelles contaminations sont donc limitées aux zones de stockage et/ou de formulation de produits phytosanitaires4. Cependant, ces deux types d'établissements sont soumis à autorisation par arrêtés préfectoraux et sont équipés, parmi d'autres dispositifs de sécurité :

  • de bacs de rétentions intérieurs en cas de fuite et/ou de renversement accidentel ;
  • de bacs de rétentions extérieurs pour la récupération des eaux d'extinction en cas d'incendies.

Si l'un de ces dispositifs est utilisé, les effluents doivent être récupérés et éliminés dans un centre de retraitement agréé.

Rejets industriels

Un seul site de rejet dans l'environnement a été rapporté lors de la formulation de produits commerciaux contenant de l'atrazine (usine BASF de Gravelines). Selon l'arrêté préfectoral d'exploitation (APE) de cette usine, les valeurs annuelles des rejets d'atrazine en solution aqueuse après traitement sont de 30 grammes. Ces rejets s'effectuent directement vers le milieu marin.

Néanmoins, pour les années 2003 et 2004, le registre IREP (Registre Français des Emissions Polluantes) ne renvoie qu'à un seul établissement : le site Syngenta Production France Sas d'Aigues Vives avec de faibles rejets directs vers l'eau de respectivement 1,55 et 1.3 kg pour les années 2003 et 2004.

Selon Barré et al. (2006), l'atrazine a été quantifié dans environ 16% des rejets en sortie de stations d'épuration urbaines (sur 24 stations testées) et dans moins de 10% des rejets industriels (sur 1059 établissements testés). Ces rejets correspondent respectivement à des flux cumulés de moins de 0,1 kg.j 1 et de 0,1 à 1 kg.j 1 pour les rejets urbains et industriels. Précisons que la période de l'étude s'étend de 2002 à 2005 et comprend donc la date d'interdiction d'usage de l'atrazine.

Selon Barre et al. (2006) les secteurs industriels concernés sont les suivants :

  • Traitement de surface, revêtement de surface (8 quantifications sur 163 recherches dans ce secteur) ;
  • métallurgie (11 quantifications sur 131 recherches pour ce secteur) ;
  • verrerie, cristallerie (2 quantifications sur 22 recherches pour ce secteur) ;
  • chimie et parachimie (8 quantifications sur 99 recherches pour ce secteur) ;
  • fabrication de peintures, de pigments, de colorants et de plastiques (2 quantifications sur 16 recherches pour ce secteur) ;
  • industrie pharmaceutique et phytosanitaire (6 quantifications sur 30 recherches pour ce secteur) ;
  • industrie pétrolière (3 quantifications sur 11 recherches pour ce secteur) ;
  • traitement et stockage des déchets (4 quantifications sur 65 recherches pour ce secteur) ;
  • papeterie (5 quantifications sur 47 recherches pour ce secteur) ;
  • industrie agroalimentaire pour les produits d'origine végétale (1 quantification sur 80 recherches pour ce secteur) ;
  • industrie agroalimentaire pour les produits d'origine animale (3 quantifications sur 54 recherches pour ce secteur) ;
  • abattoirs (1 quantification sur 11 recherches pour ce secteur) ;
  • centrales thermiques (1 quantification sur 7 recherches pour ce secteur).

Pour l'ensemble de ces secteurs, l'atrazine est rarement quantifiée. De plus, mis à part pour l'industrie phytosanitaire, pour les autres secteurs industriels on ne peut pas attribuer ces quantités à un usage de type industriel. Il convient donc de s'interroger sur l'usage de cette substance en tant qu'herbicide pour l'entretien des sites et locaux ou sur des pollutions exogènes.

Rejets liés à l’utilisation de produits

On attribue la totalité des rejets diffus d'atrazine à son usage en tant qu'herbicide. Dans une optique de protection du milieu aquatique il convient de souligner la grande vulnérabilité aux herbicides de certaines zones traitées :

  • les berges des cours d'eau, lacs, … ;
  • les fossés en liaison directe avec les cours d'eau, lacs, …

[4] A titre d'exemple, la région Centre compte 20 établissements de conditionnement et de stockage de produits phytosanitaires (toutes substances confondues) soumis à autorisation ou classés SEVESO (site internet du plan régional santé environnement de la région Centre).

Pollutions historiques et accidentelles

FTE 2005 Importer

Aucune pollution historique majeure des sols sédiments ou cours d'eau n'a été identifiée pour l'atrazine. Cependant, la stabilité de cette substance dans les eaux souterraines constitue de nos jours une pollution diffuse héritée.

Présence environnementale

Atmosphère

Selon l'Institut Pasteur de Lille, cité par Delaunay et al. (2006), dans la région Nord Pas de Calais, de 1999 à 2002, (période pré interdiction) il a été mis en évidence, sur un même échantillon, la présence simultanée d'atrazine et de ses sous produits de dégradation (déisopropylatrazine et déséthylatrazine).

Le tableau 3.2 illustre la variabilité des concentrations d'atrazine sur un même site entre 2003 et 2004. On constate une diminution par 20 des teneurs en atrazine suite à son interdiction fin septembre 2003.

Tableau 3.2. Comparaison de valeurs d'atrazine recherchées pour un même site en 2003 et 2004 ; d'après Delaunay et al., 2006 (Sources Atmo Nord – Pas de Calais)

Région

Maximum (ng.m-3)

Minimum (ng.m-3)

Fréquence de détection (%)

Nord-Pas de Calais (2003)

0,99

0,05

16

Nord-Pas de Calais (2004)

0,05

0,05

2

Aquatique

Peu de données sont disponibles quant aux teneurs en atrazine des eaux de pluie, de surface et souterraines. A titre informatif, le tableau 3.3 présente quelques données disponibles.

Tableau 3.3. Teneur des eaux en atrazine.

Valeur moyenne

(µg.L-1)

Valeur maximale

(µg.L-1)

Référence(s)

Eaux de pluie en Bretagne (2000)

0,1

0,6

Miquel (2003)

Eaux superficielles du Flume affluent de la Vilaine (2000)

-

11,1

Miquel (2003)

Eaux souterraines réseau national (1998-1999)

0,07

2,5

IFEN (2001)

L'IFEN (2002) dans le cadre de ses bilans nationaux de contamination des eaux par les pesticides (données de 2000) présente un état des lieux pour les substances prioritaires (dont l'atrazine). Pour cette substance, le tableau 3.4 reprend les principales informations.

Tableau 3.4. Statistiques de recherche et de quantification des eaux de surface et souterraines pour l'atrazine (d'après IFEN, 2002 ; données de 2000).

Nombre de points de recherche

Taux de recherche de l’atrazine

Taux de quantification de l’atrazine

Eaux de surface

Eaux souterraines

Eaux de surface

Eaux souterraines

Eaux de surface

Eaux souterraines

689

1868

85,3

86,2

66,2

54,2

Ces données soulignent le fait que l'atrazine est un contaminant fréquent des eaux de surface et des eaux souterraines. De plus, les forts taux de recherche, démontrent bien le caractère prioritaire de cette contamination.

Plus en détail, ces informations, ont été reprises sous forme cartographique (Figures 3.2) à partir de documents issus du rapport IFFEN (2002).

Néanmoins, précisons que les données recueillies datent d'avant l'interdiction de l'atrazine.

Figure 3.2. Représentations cartographiques des données de recherche et de quantification des eaux de surface et souterraines pour l'atrazine (d'après IFEN, 2002).

De plus, selon Eau & Rivières de Bretagne (2004), l'atrazine fait partie des dix pesticides les plus fréquemment détectés à plus de 0,1 Ng.L 1 (22% de dépassement en 2002). Avant son interdiction, cette substance était donc problématique vis à vis des critères de potabilité des eaux.

D'après le bilan 2002 de l'IFEN (2004), 60% des 1014 stations révèlent la présence de pesticides, alors que près d'un quart des stations nécessiteraient un traitement spécifique pour permettre la production d'eau destinée à la consommation humaine. Ce sont essentiellement les triazines qui sont présentes dans les eaux souterraines : l'atrazine a, depuis 1997, un taux de quantification compris entre 40 et 54%. Le principal produit de dégradation de l'atrazine, la déséthylatrazine, est retrouvé à une fréquence égale (1998 2000) voire supérieure (en 2002,la déséthylatrazine a été quantifiée dans 48% des mesures) au produit parent. Parmi les 8 autres produits les plus fréquemment quantifiés en 2002 dans les eaux souterraines (tous réseaux confondus) on note la désisopropylatrazine et l'hydroxyatrazine, tous deux des métabolites de l'atrazine (IFEN, 2004).

Suite à l'arrêt en avril 2003 des apports d'atrazine sur un bassin d'alimentation, Mouvet et Baran (2005) observent seulement une légère diminution des concentrations des eaux souterraines (qui restent bien supérieures à la limite de 0,1 Og.L 1). En revanche, les concentrations en déséthylatrazine ne montrent aucune tendance à la diminution, signe probable de l'existence d'un stock considérable dans le sol, la zone non saturée de la nappe ainsi que la nappe elle même. Mouvet et Baran (2005) estiment donc que le retour à une eau dépourvue de contamination par ces deux molécules nécessitera une durée nettement plus longue que les 3 années écoulées, probablement de l'ordre d'une ou de plusieurs décennies.

Ce dernier constat est, apparemment, en contradiction avec les résultats d'une étude du Ministère de la Région wallonne (2006) qui rapporte que depuis 2002, les sociétés de distribution d'eau constatent une diminution de la pollution par l'atrazine, et dans une moindre mesure par la déséthylatrazine. Bien que cette diminution soit, pour une part, à mettre au bénéfice des restrictions d'usage de cette matière active en Belgique, il convient de préciser qu'elle est également due à un biais statistique lié à la mise hors service des captages les plus pollués (Ministère de la Région wallonne, 2006). Ainsi, ce même rapport conclut que : « la dégradation et la migration de l'atrazine et de ses métabolites sont en général des processus relativement lents, qui dépendent des propriétés de la matière active et des caractéristiques des sols et des aquifères. Il faudra certainement plusieurs dizaines d'années avant que ces produits ne disparaissent totalement des masses d'eau les plus polluées. »

Citons également les travaux de Rat et al. (2005) réalisés dans le cadre du PIREN Seine qui consistent à la fois en une simulation du comportement des produits de dégradation de l'atrazine dans le sol et en une modélisation de l'évolution des concentrations dans les eaux souterraines. Les résultats de ces travaux restent toutefois à valider.

Synthèse

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La figure 3.1 illustre la répartition théorique de l'atrazine d'après ses propriétés physico chimiques dans les différents compartiments de l'environnement d'après Tissier et al. (2005). Cette répartition a été calculée par le modèle de Mackay niveau I.

Figure 3.1. Répartition de l'atrazine dans les différents compartiments (d'après Tissier et al., 2005).

Perspectives de réduction

Réduction des rejets

Rejets industriels

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Aucun rejet dans l'environnement n'a été rapporté lors de la fabrication d'atrazine (rappelons qu'aucun site de production n'a été formellement identifié en France). Actuellement des rejets dans l'environnement ont été rapportés lors de la formulation de produits commerciaux contenant cette substance active (usine BASF de Gravelines).

Selon l'exploitant de ce site, les effluents d'eaux de formulation (eaux de lavage) de l'usine sont traitées par un procédé physico chimique sur colonne de charbon actif en station de traitement des eaux. Conformément à l'arrêté préfectoral d'exploitation (APE) Les eaux traitées sont rejetées en discontinu par un émissaire en mer après contrôle des traces résiduelles de matières actives dans chaque rejet.

Réduction des émissions

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Suite à l'interdiction de l'atrazine, les émissions agricoles sont censées avoir disparu. Mais des importations marginales illégales de cette substance depuis des pays frontaliers où cette substance est autorisée (Espagne, …) sont soupçonnés.

Comme l'usage de l'atrazine est interdit, nous ne décrirons pas dans le cadre de ces fiches des techniques de traitement6 ou des process de désherbage alternatifs. Les informations fournies dans le cadre des autres fiches concernant les substances herbicides (en particulier ceux appliqués à l'alachlore) sont toutefois applicables.

[6] Selon US EPA (1989), le charbon actif granulaire ou particulaire, l'osmose inverse, l'échange ionique, l'oxydation à l'ozone et le rayonnement ultraviolet ont tous été utilisés avec succès pour éliminer l'atrazine et ses métabolites de l'eau potable.

Alternatives aux usages

Produits de substitution

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Pour pallier l'interdiction de l'atrazine, certains organismes de surveillance de l'environnement et groupes professionnels ont publié des conseils destinés aux maïsiculteurs quant à leur stratégie de désherbage (AGPM et al., 2003 ; Phyt'eau Jauron, 2004). Ces sources, préconisent l'usage de plusieurs substances en association, recommandent des traitements en plusieurs passage ou bien encore proposent des moyens mécaniques ou thermiques.

Selon DETR (1999) cité par RPA (2000), la cyanazine, la simazine et le bromoxynil peuvent être considérés comme substances de substitution à l'atrazine. Il doit être mentionné que la simazine est également une substance identifiée comme dangereuse prioritaire pour l'eau à la fois par les directives européennes 2000/60/CE et 76/464/CE. De plus, En France il a été décidé du retrait des autorisations de mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques contenant de la simazine pour tous les usages agricoles et non agricoles5 .

Il faut également rappeler que le remplacement d'une substance phytosanitaire par une autre n'est pas sans impact sur l'environnement. Pour cela, le tableau 4.1 synthétise les informations disponibles sur l'impact potentiel de ces substitutions. Ces évaluations sont effectuées pour trois milieux de l'environnement :

  • l'air, grâce à une estimation de l'impact des substances sur la santé suite à une exposition par voie atmosphérique : méthode Sph'air (Gouzy et al., 2005) ;
  • l'eau de surface, grâce à une estimation du transfert potentiel vers les eaux de surface : méthode SIRIS (Groupe de travail « Listes prioritaires » du Comité de Liaison, 1995 : listes remises à jour en 2006) ;
  • l'eau souterraine, grâce à cette même méthode déclinée au cas des eaux souterraines : méthode SIRIS (Groupe de travail « Listes prioritaires » du Comité de Liaison, 1995 : listes remises à jour en 2006).

Les méthodes de hiérarchisation indiquées ci dessus attribuent un rang à chaque substance. Ce rang reflète le potentiel de transfert vers les eaux (méthode SIRIS) et l'impact potentiel sur la santé à travers l'exposition atmosphérique aux pesticides (méthode Sph'air). L'intérêt d'effectuer les substitutions est illustré dans le tableau 5.1 sous la forme d'une comparaison entre le rang Siris ou Sph'air de la molécule à substituer et les rangs des molécules de substitution.

Tab. 4.1. Evaluation de l'impact pour l'environnement de l'atrazine par une autre substance.

☺ pour un milieu donné ces substances peuvent être recommandées pour remplacer l'atrazine (substances hiérarchisées de substitution situées à plus de 10 rangs vers les substances moins préoccupantes) ;

pour un milieu donné ces substances de remplacement sont équivalentes à l'atrazine (substances de substitution hiérarchisées à moins de 10 rangs indifféremment vers les substances plus ou moins préoccupantes);

pour un milieu donné ces substances ne sauraient être recommandées pour remplacer l'atrazine (substances de substitution hiérarchisées à plus de 10 rangs vers les substances les plus préoccupantes).

d'après une estimation d'impact sur la santé humaine par voie atmosphérique (Gouzy et al., 2005) ;

d'après le classement « SIRIS » en vue de la surveillance de la qualité des eaux (GT Listes prioritaires, 1995 ; listes mises à jour en 2006) ;

[*] d'après DETR (1999) cité par RPA (2000).

Il semble donc que la substitution de l'atrazine par du bromoxynil,de la cyanazine ou de la simazine soit en accord avec l'objectif visé qui était de réduire la pollution du compartiment eau.

[5] Avis du 27 novembre 2001 relatif aux détenteurs d'autorisation de mise sur le marché, aux distributeurs et aux utilisateurs de produits phytopharmaceutiques contenant de l'atrazine, de la simazine, de la cyanazine, de l'amétryne ou de la terbuthylazine (JO du 27 novembre 2001).

Process de substitution

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Cf. les fiches dédiées aux substances herbicides possédant une autorisation de mise sur le marché.

Coûts de la substitution

Aucune information n'a été trouvée sur les coûts liés à l'interdiction de l'atrazine en France. Cependant, les évaluations effectuées pour les Etats Unis ont suggéré qu'une interdiction pourrait coûter 517 à 665 M$ aux producteurs et aux consommateurs américains (RPA, 2000).

Conclusion

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A l'horizon 2015, le retour à la pureté des eaux vis à vis de l'atrazine (objectif fixé par la Directive Cadre Eau) est discutable du fait de l'effet « retard » que présente cette molécule et ses principaux métabolites. Toutefois, aucune autre mesure ne saurait être proposée mis à part un contrôle plus strict des possibles importations illégales.

De plus, bien que cette substance soit déjà interdite et donc que des substituts aient déjà été identifiés, il conviendrait de se pencher sur la mise en place des techniques alternatives de désherbage afin d'éviter la contamination de l'environnement par effet balancier par une ou plusieurs autres substances phytosanitaires.

Bibliographie

Documents

PDF
1912-24-9 -- ATRAZINE -- FTE
Publié le 05/03/2007